CSDHI – Les Nations unies ont fait de « la participation pleine et effective des femmes à la vie publique et à la prise de décisions », le thème principal de la 65e réunion de la Commission de la condition de la femme ce mois-ci. Cela permettra, selon l’ONU, de mettre fin à la violence et à la discrimination à l’égard des femmes.
Les femmes en Iran sont des citoyen de seconde zone
En Iran, l’évaluation se fera en examinant la vie sous le régime religieux au pouvoir. Celui-ci a, en effet, bâti son pouvoir sur la misogynie. Il a aussi fait des femmes des Citoyens de seconde zone au cours des 40 dernières années. Pour y parvenir, il a adopté une série de lois sexistes et de pratiques patriarcales.
Examinons donc quelques-unes des autres informations sur les femmes en Iran pour avoir une idée de la situation actuelle.
En janvier, Transparency International a classé l’Iran au 146e rang sur 180 pays, citant dans son compte-rendu la corruption généralisée. Cette dernière a, d’une part, entraîné une augmentation de la pauvreté, dont les femmes sont les plus menacées. D’autre part, elle a encouragé l’adoption de lois et politiques discriminatoires qui nuisent le plus aux femmes.
L’Iran, cancre du classement du Forum économique mondial
Dans le même temps, le rapport annuel du Forum économique mondial sur l’écart entre les sexes a classé l’Iran au 148e rang sur 153 pays. Seuls le Pakistan, l’Irak, la Syrie, le Yémen et le Congo présentent un écart global plus important entre les sexes. Le rapport classe également l’Iran au 145e rang pour l’émancipation politique des femmes et au 147e rang pour les possibilités de participation économique.
Le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a écrit : « Compte tenu de l’esprit de courage et de résistance des femmes iraniennes et du pourcentage élevé de femmes parmi les étudiants et les diplômés universitaires, il est tout à fait naturel qu’elles soient confrontées à plus de frustration et de pression étant donné leur situation actuelle… Compte tenu de l’ampleur de la corruption gouvernementale et du manque de transparence des informations gouvernementales, la réalité est certainement pire. »
Les fardeaux et limitations portés par les femmes en Iran
En outre, les femmes sont plus susceptibles d’être affectées que les hommes par le chômage pour trois raisons :
- les femmes sont plus susceptibles que les hommes de s’occuper des enfants ou des parents malades. Cela est très important, pendant une pandémie alors que les écoles sont fermées
- les femmes sont plus sujettes au licenciement par leur employeur. Parce que le régime ne considère pas leur contribution comme aussi importante que celle d’un homme
- les femmes sont plus susceptibles de travailler dans des secteurs, fermés en raison de mesures de sécurité, ou d’être considérées comme un luxe qui ne peut être offert en ce moment.
Bien sûr, il n’y a aucun moyen d’améliorer la situation sous le régime des mollahs. La seule option pour une égalité complète entre les sexes est le renversement total du régime iranien par le peuple, en particulier les femmes.
Source : INU