CSDHI – Selon une déclaration publiée lundi 31 janvier par les Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK), des dizaines de réseaux de télévision par satellite, ainsi que des centaines de stations de radio nationales et de chaînes de télévision provinciales et locales à travers l’Iran, ont été gravement perturbés depuis le 27 janvier, citant des informations obtenues de l’intérieur du système de surveillance de l’Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB) du régime.
25 chaînes de télévision nationales diffusées par Intelsat et 20 chaînes similaires diffusées par Badrsat figurent parmi les chaînes de télévision par satellite qui ont été bloquées. Des centaines de stations de radio nationales et de chaînes de télévision provinciales et locales ont également été placées en « alerte critique ». Elles sont, selon la rumeur, sur le point de cesser d’émettre. Selon la déclaration du MEK, les feuilles de contrôle du système de surveillance d’IRIB indiquent plus de 2 000 avertissements « critiques » sur les stations de radio et de télévision officielles qui transmettent la propagande du régime.
Après une récente perturbation des réseaux officiels de télévision et de radio, le jeudi 27 janvier, on a diffusé des images du leader de la Résistance iranienne Massoud Radjavi et de Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la coalition d’opposition iranienne, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Les chaînes médiatiques officielles du régime ont exprimé leur fureur et leur vive inquiétude face à cette perturbation.
IRIB dispose d’un budget important. Il est considéré comme l’une des institutions les plus sensibles du régime. Cette infrastructure, en collaboration avec les pasdarans (IRGC), les services du renseignement et les forces de sécurité du régime, vise à instaurer une atmosphère hostile de censure et de répression en Iran. IRIB est également l’un des principaux véhicules du régime pour diffuser de la propagande en faveur de l’exportation de l’extrémisme et du terrorisme, le tout conformément aux politiques de la Force Qods des pasdarans.
« Selon le système de surveillance globale… les pertes PID indiquent la déconnexion complète des chaînes de télévision 1, 2, 3, 4, Téhéran, Nouvelles, Éducation, Coran, Documentaire, Namayesh, Ofogh, iFilm, Press TV, Nahal & Pouya, Salamat, Nasim, Tamasha, Omid, Sepehr, Documentaire HD, Varzesh (Sport), Iran Kala, Varzesh (Sport) HD, Ch.3 HD, et le réseau Shoma », explique le communiqué du MEK. Et il ajoute : « L’ensemble du rapport a été mis à la disposition du Comité de sécurité et de contre-terrorisme du CNRI et est disponible pour être publié si nécessaire. »
La déclaration fournit ensuite des graphiques et les noms d’une longue liste de réseaux de télévision et de radio officiels du régime qui ont été interrompus. Ceci illustre à la fois l’ampleur de ce récent coup porté aux mollahs et les efforts déployés par le régime pour établir un si vaste réseau de points de vente afin de poursuivre ses programmes de répression et de censure.
Quatre jours plus tard, les chaînes n’ont toujours pas repris leur diffusion normale. C’est pourquoi le 29 janvier, le journal Javan, affilié aux pasdarans (IRGC), a qualifié les dernières perturbations de « compliquées », « sans précédent », « complètement extraordinaires et incroyables ».
Source : Stop au Fondamentalisme