CSDHI – Le mercredi 30 janvier, une importante conférence a eu lieu dans la salle Victor Hugo de l’Assemblée nationale française, portant sur les politiques de répression interne et les actions belligérantes du régime iranien à l’étranger.
Lors de la session, présidée par Mme Cécile Rilhac, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique, la présidente élue de l’opposition iranienne Maryam Radjavi du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), des politiciens français et des personnalités internationales ont parlé de la nécessité de faire face à la répression et aux actions provocatrices du régime iranien et de soutenir le peuple iranien dans sa quête de liberté.
La conférence a mis en lumière la déclaration 2023 de l’Assemblée nationale, qui a recueilli le soutien notable de 295 représentants français, plaidant pour la désignation des pasdarans (IRGC) comme entité terroriste principale en raison de son rôle déstabilisateur au Moyen-Orient. Dans son discours, Mme Rilhac a condamné l’influence destructrice des pasdarans et a appelé à une reconnaissance mondiale de ses activités terroristes.
Patrick Hetzel, éminent législateur français, a souligné l’importance symbolique du soutien de la France à la Résistance iranienne, en insistant sur l’aspiration commune à un Iran démocratique. L’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a critiqué la politique d’apaisement à l’égard de l’Iran et a souligné la légitimité de la résistance du peuple iranien contre le régime, suggérant le plan en dix points de Mme Radjavi comme cadre fondamental pour un avenir démocratique en Iran.
André Chassagne, chef du groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale, a souligné la nécessité de la démocratie en Iran pour la sécurité mondiale et a soutenu les droits du peuple iranien à protester et à résister. Faisant le parallèle avec l’histoire révolutionnaire de la France, il a comparé le combat de la Résistance iranienne aux luttes historiques pour la liberté et la démocratie.
L’événement a également bénéficié des contributions de Philippe Gosselin et Jean-Pierre Brard, qui ont souligné le rôle de la communauté internationale dans le soutien aux aspirations iraniennes à la liberté et ont mis en lumière les menaces du régime iranien à l’encontre de ses opposants, y compris les tentatives d’assassinat à l’étranger.
Jean-François Legaret, faisant écho au sentiment de soutien à la résistance iranienne, a décrit le plan en dix points du CNRI comme la seule alternative démocratique au régime iranien actuel, soulignant la menace existentielle qu’il fait peser sur le pouvoir des mollahs en Iran.
Elle a présenté un cadre politique à l’égard de l’Iran, y compris la désignation des pasdararans comme entité terroriste, l’activation du mécanisme de « snapback » du Conseil de sécurité de l’ONU, et la reconnaissance de la lutte iranienne contre la dictature religieuse.
La conférence à l’Assemblée nationale de France a marqué un tournant dans les discussions internationales sur l’Iran, unissant les voix du monde entier pour soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté et la démocratie.
Source : Stop Fundamentalism