CSDHI – Alors que les exécutions collectives et arbitraires prennent tous les jours de l’ampleur en Iran suscitant chaque jour les protestations internationales, Rohani,le président du régime iranien, a qualifié avec démagogie les exécutionsde « commandement de Dieu » et de « lois du parlement qui appartient au peuple ».
Redoutant la colère et le dégoût que provoquent ces peines de mort, Rohani a approuvé ces exécutions et demandé qu’au moment de la pendaison les condamnés ne soient pas maltraités. Il a déclaré: « Quand quelqu’un est condamné à mort et qu’il arrive à la potence comme le veut la loi, nous n’avons aucun droit de l’insulter quand il monte sur la potence (…) En tous les cas, la loi l’a condamné, il est châtié et cela ne nous regarde plus. Il s’agit soit du commandement de Dieu soit d’une loi approuvée par le parlement qui appartient au peuple et nous ne faisons que l’appliquer. » (Agence Tasnime de la force terroriste Qods, 19 avril).
Ces déclarations atroces interviennent au moment où le nombre d’exécutions depuis son élection a dépassé les 700 et que selon le rapport de quatre Rapporteurs spéciaux de l’ONU, le nombre de prisonniers exécutés dans les deux premiers mois et demi de 2014 atteignent les 176.