CSDHI – Le régime iranien va célébrer à sa manière la Journée internationale des droits de l’homme le 10 décembre, version bourreau. Il vient de transferer à l’isolement 35 condamnés à mort dans le pénitencier tentaculaire de Ghezel-Hessar en banlieue de Téhéran. Ce transfert signifie un passage dans l’anti-chambre de la mort.
Ghezel-Hessar possède des potences multiples, capables de pendre des séries de dix en même temps. Ces condamnés ont été jetés à l’isolement le 7 décembre. Il y a parmi eux des condamnés à mort dont la peine a été confirmée, et d’autres considérés par les autorités comme des meneurs des protestations et des grèves de la faim. Leur vie est gravement en danger.
Rappelons que du 24 novembre au 2 décembre, les mollahs ont exécuté 43 personnes, dont deux femmes et un mineur, et que Rohani le « modéré », affiche depuis aout 2013 un bilan de 1200 exécutions. Lui aussi est adepte de la modération, version bourreau.
Osons faire le pari qu’en cette Journée particulière du 10 décembre les gouvernements des démocraties occidentales vont condamner le régime iranien pour ses crimes contre l’humanité. Pari risqué certes, vu l’absence de courage à ce niveau.