le cinseil national de la résistance Iranienne a publié le communiqué suivant:
Cela démontre que le Conseil est sous l'influence de violateurs des droits de l'homme
Appel au Secrétaire général de l'ONU et au Haut Commissaire des droits de l'homme pour désigner un rapporteur spécial afin de surveiller la situation des droits de l'homme en Iran
CNRI – La Résistance iranienne condamne vigoureusement la décision du Conseil des droits de l'homme de ne plus surveiller les violations systématiques et flagrantes des droits de l'homme en Iran commises par un régime qui détient le record du monde en matière d'exécutions. La décision est la conséquence de la domination honteuse du Conseil par des pays étant eux-mêmes des violateurs notoires des droits de l'homme et il s'agit d'une catastrophe pour les droits de l'homme. En 2002, les mêmes pays avaient empêché la commission des droits de l'homme de condamner les violations du régime des mollahs. La moitié des membres du comité spécial formé pour examiner ces violations affichent eux-mêmes des bilans épouvantables en la matière de violations.
Il y a à peine trois mois, en décembre 2006, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution très ferme condamnant les violations des droits de l'homme par le régime iranien. Par conséquent, le vote d'hier par les membres du Conseil est contraire à la décision de la plus haute instance internationale. Cela indique aussi que les membres du Conseil ne représentent en aucune manière la communauté internationale.
Le vote décidant de ne pas surveiller les violations des droits de l'homme par un régime qui a été condamné pour cette même raison 53 fois par l'Assemblée générale et la CDH de l'ONU démontre que la composition actuelle du Conseil en question, un organe créé pour protéger les droits de l'homme, a déjà perdu sa crédibilité.
La résolution de l'Assemblée générale de l'ONU l'an dernier a condamné les violations des droits de l'homme, notamment les exécutions arbitraires, la torture et les châtiments dégradants, les violations des droits des femmes ainsi que les droits des minorités ethniques et l'absence d'un minimum de normes dans les tribunaux du régime.
Satisfaire un régime qui a exécuté plus de 120.000 prisonniers politiques ces 27 dernières années, a pendu 189 prisonniers juste l'an dernier, y compris des femmes et des adolescents, a amputé et arraché des yeux et a arrêté 1.250.000 personnes l'an dernier, est une tragédie pour les défenseurs des droits de l'homme et les instances internationales qui ont pour tâche de protéger les droits de l'homme.
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations et personnalités de défense des droits de l'homme à protester contre cette décision. Elle exhorte aussi le Secrétaire général de l'ONU et son Haut commissaire aux droits de l'homme à nommer un représentant spécial pour surveiller les droits de l'homme en Iran et à ne pas permettre que des pays violateurs des droits de l'homme prennent en otages des principes humanitaires internationalement reconnus.
Secrétariat du Consiel national de la Résistance iranienne
Le 27 mars 2006