CNRI – Mme Zahra Aligholi, âgée de 63 ans, détenue dans l'unité 3 des femmes de la sinistre prison d'Evine depuis dix mois, a récemment été transférée dans la sections des droits communs où sont gardées les criminelles dangereuses.
Une des mesures adoptées par le juge Hassan Zareh-Dehnavi et Mahmoud Salar-Kia, un responsable du ministère de la justice des mollahs, contre les prisonniers politiques est de les transférer dans les sections des droits communs. Cela vise à leur briser le moral et à encourager les prisonniers à les agresser ou à les insulter. Mme Zahra Alighol a été rouée de coups par ces criminelles qui ont ensuite été récompensées pour leur conduite par les gardiens en terme de courtes permissions de sorties de prison.
A la suite de la décision du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU de supprimer la surveillance de l'Iran, les agents du ministère des renseignements ont intensifié leur pression sur les prisonniers politiques et leurs familles. Ces dernières semaines, des prisonniers politiques ont été soumis à davantage de tortures en Iran.
En 1981, Mme Aligholi avait été arrêtée et emprisonnée pour la première fois avec son mari. En 1986, elle a été emprisonnée pour la seconde fois et torturée violemment par les bourreaux du régime.
La Résistance iranienne appelle toutes les organisations internationales de défense des droits de l'homme à adopter des mesures urgentes pour sauver les prisonniers politiques et faire nommer un Rapporteur afin de surveiller les conditions des droits de l'homme en Iran.
CNRI (Conseil national de la Résistance iranienne)