CSDHI – La grande manifestation qui a fait retentir le « Non à Rohani » dans les rues de Paris le 28 janvier 2016, a fait reculer le régime iranien à Vienne. Alors que Rohani, le président des mollahs, se préparait à partir pour une visite officielle les 30 et 31 mars dans la capitale autrichienne, un coup de frein a tout arreté.
Après quelques excuses dans le tapis desquels les principaux intéressés se sont pris les pieds, la véritable raison a été donnée par les autorités autrichiennes.
Alors qu’un appel à manifester contre la venue d’Hassan Rohani à Vienne avait été lancé par la Résistance iranienne le jour de sa visite, le régime avait demandé au gouvernement de l’interdire, demande rejetée par un pays démocratique dont la liberté de rassemblement est ancrée dans la Constitution.
Puis Téhéran par la bouche de son porte-parole du parlement avait fini par admettre que l’annulation de la visite était due à la manifestation prévue par l’OMPI, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, principale opposition démocratique à la dictature religieuse.
De son côté, le président du Majlis (le « parlement » des mollahs) a reconnu lui aussi la débandade. Ali Laridjani a décaré à l’agence officielle Isna le 2 avril en fulminant : « Parfois les médias [en Iran] ne donnent pas d’informations claires sur certains sujets, comme on peut le voir avec l’annulation du voyage du président en Autriche, et d’autres déforment la réalité. »
Le fait est que le régime avait d’abord avancé un problème de « sécurité » en Autriche, immédiatement sabordé par quelques journaux officiels des mollahs qui avaient cité la présidence autrichienne assurant qu’il n’existait aucun problème de sécurité. La polémique avait obligé Vienne à dévoilér la demande innacceptable de Téhéran d’interdire la manifestation de l’opposition iranienne.
Une presse trop zélée qui a permis de découvrr le pot-aux-roses…