FOFI – Communiqué de presse – 2 aout – À la suite de la publication d’un rapport de 94 pages d’Amnesty International le 2 août 2017, «Pris dans un réseau de répression: les défenseurs des droits humains sous attaque en Iran », les Amis d’un Iran libre au Parlement européen invitent à nouveau l’UE et les gouvernements européens à subordonner leurs relations avec l’Iran à l’arrêt des exécutions et à de nets progrès sur les droits humains et les droits des femmes.
« Les autorités iraniennes ont mené une répression« vicieuse »contre les défenseurs des droits de l’homme depuis que Hassan Rohani est devenu président, diabolisant et emprisonnant des militants qui osent défendre les droits des personnes», a déclaré Amnesty International.
Le rapport fournit un aperçu complet de la répression visant les militants des champs de bataille clés des droits humains en Iran, notamment les militants contre la peine de mort, les militants des droits des femmes, les syndicalistes, les militants des droits des minorités et les avocats des droits humains.
Amnesty appelle l’UE à s’élever dans les termes les plus vifs contre la persécution des défenseurs des droits humains dans le pays et insiste sur le fait que « l’UE, ne doit pas se taire sur le traitement scandaleux des défenseurs des droits humains en Iran … Au lieu de complaisance avec les autorités iraniennes, L’UE devrait appeler avec force à la libération immédiate et inconditionnelle de tous ceux qui ont été emprisonnés pour leur militantisme pacifique des droits humains et pour mettre un terme au mauvais usage du système judiciaire pour faire taire les militants. »
Les amis d’un Iran libre au Parlement européen (FOFI) sont également alarmés par la nouvelle de 101 exécutions enregistrées en juillet 2017, dont deux femmes, des dizaines de jeunes et deux exécutions en public.
Hassan Rohani s’est révélé ne pas être modéré. Au cours de son premier mandat, plus de 3000 personnes ont été pendues en Iran. Récemment, 265 membres du Parlement européen ont signé une déclaration conjointe appelant les gouvernements de l’UE et de l’Europe à subordonner leurs relations avec l’Iran à l’amélioration des droits humains.
Dans ces circonstances, nous sommes profondément préoccupés par le fait que la cheffe de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini, selon son porte-parole, se rendra à Téhéran le 5 août pour assister à la cérémonie d’inauguration du deuxième mandat de Rohani.
Une telle visite encouragera les mollahs à poursuivre leurs actions répressives contre le peuple iranien, avec la bénédiction de l’UE. Cela donnera également un mauvais message aux Iraniens qui se tournent vers l’Europe pour défendre leurs droits.
Gérard Deprez, eurodéputé
Président des Amis d’un Iran libre
Parlement européen