L'Iran a pendu trois hommes en public jeudi 27 septembre, au milieu du mois saint du Ramadan, ont annoncé les médias iraniens, dans une dernière série d'exécutions par le régime des mollahs.
Hadi Jafartabar, Mirhadi Mirtaghi et Seyyed Shoja Moussazadeh ont été exécutés dans à un complexe sportif de Babol, une grande ville du nord de l'Iran, a indiqué un journal officiel sur son site Web.
L'Iran a brusquement multiplié le nombre d'exécutions publiques ces derniers mois.
Au moins 60 personnes ont été mises à mort depuis la mi-juillet, y compris 21 dans la seule journée du 5 septembre, selon un décompte basé sur des informations des médias iraniens d'Etat.
L'Union européenne s'est dit le mois dernier "profondément préoccupée par la série d'exécutions publiques collectives" en Iran.
Selon Amnisty International, l'Iran a un des taux les plus élevés d'exécutions au monde. L'ONG a dit au début du mois en avoir enregistré 210 jusqu'ici cette année, comparé aux 177 de l'année 2006.
Les autorités iraniennes ont pendu trois hommes en public jeudi au milieu du mois saint de Ramadan.
L'agence de presse officielle Fars a dit que les trois hommes ont été reconnus coupables de viol. Le régime iranien exécute souvent des prisonniers politiques sous prétexte de délits de droits commun.
Le mois sacré du Ramadan interdit toute effusion de sang, d'autant plus les exécutions. Or, cette année les autorités ont intensifié la répression.