CSDHI – Chirkou Mo’arefi, 30 ans, prisonnier politique, a été transféré le 12 novembre en isolement cellulaire, prélude à sa pendaison, dans la prison centrale de Saghez et se trouve à la veille de sa mort. Les bourreaux qui exécutent la peine de mort dans les prisons kurdes se sont rendus à cet effet à Saghez accompagné de Garoussi, le chef du judiciaire du Kurdistan.
Chirkou Mo’arefi est originaire de la ville kurde de Baneh. Il a été arrêté au mois d’octobre de l’année dernière. Il a été incarcéré à la prison de Saghez. Après des mois d’interrogatoire et de torture il a été accusé d’atteinte à la sécurité de l’Etat sans la moindre enquête, puis accusé de « guerre contre Dieu » et condamné à mort sans autre forme de procès. Les agents du renseignement ont menacé ses parents de représailles en cas de protestation et dénonciation de la situation de leur fils.
Le régime a l’intention de l’exécuter deux jours à peine après la pendaison d’un autre prisonnier politique, Ehsan Fattahyan.
La Résistance iranienne appelle la communauté internationale et l’ensemble des organisations de défense des droits de l’homme, particulièrement le Haut commissaire des droits de l’homme de l’ONU et le rapporteur spécial sur la peine de mort à agir de toute urgence et à prendre des mesures immédiates et contraignantes pour faire suspendre le sentence et sauver Chirkou.
Source: ncr-iran.org