CSDHI – A la vie ou à la mort, les iraniennes sont discriminées dès le plus jeune âge.
Bien que le Code Pénal iranien ait ratifié la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE) en 1989 qui interdit formellement la condamnation à mort de mineurs, il l’autorise et l’applique toujours en catimini.
Pour les filles, l’âge minimum est de 9 ans tandis que pour les garçons, il est de 15 ans.
A ciel ouvert ou emprisonnées, il n’est pas bon d’être une femme en Iran. Les iraniennes vivent un véritable calvaire en République islamique qui applique l’article 88 du code pénal basé sur la charia.
Depuis la révolution de 1979, le régime des Mollahs a fait de l’Iran un grand champ de bataille contre les femmes et cela se poursuit malgré le dit « modéré » Rouhani reçu récemment, qui applique toujours une politique oppressive autant que répressive contre les opposants au régime, les homosexuels, les artistes, et contre les femmes.
Martyriser, violenter, tuer des petites filles ou des femmes pas assez soumises.., voilà ce que propose le régime islamiste iranien, bienvenues en république des mollahs !
Quelque soit l’âge ou le sexe, que ce soit en Chine, en Iran, en Afghanistan aux Etats-Unis ou ailleurs, la peine de mort doit être condamnée en toutes circonstances comme une violation aux droits humains.
L’ONG Amnesty International vient de publier un rapport alarmant sur l’état des droits de l’enfant en Iran où ils peuvent encore écoper de la peine capitale.
La France accueille aujourd’hui un invité des plus contestés : le président iranien Hassan Rohani. Une visite ayant pour but de renforcer les liens politiques mais surtout économiques entre les deux pays, malgré le fossé qui les sépare en matière de droits de l’Homme, qui fait hurler les ONG qui les défendent justement. Amnesty International a ainsi profité de cette occasion pour publier un rapport intitulé Grandir dans le couloir de la mort : La peine de mort et les délinquants mineurs en Iran dans lequel il est fait état du nombre de condamnations et d’exécutions concernant des enfants et d’une situation révoltante qui n’évolue que faussement.
Car en effet, comme le rappelle l’organisation internationale, bien qu’il ait ratifié la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CDE) en 1989 qui l’interdit formellement, le Code Pénal islamique iranien autorise toujours la condamnation à mort de mineurs et son application. Pour les filles, l’âge minimum est de 9 ans tandis que pour les garçons, il est de 15 ans.
Sous couvert d’améliorations de cette situation violent la Convention, notamment l’évaluation de la « maturité psychologique » des accusés au moment de leur crime présumé qui peut conduire à d’autres châtiments, trop souvent bâclée, l’Iran continue de condamner à mort des jeunes gens. Amnesty International estime qu’au moins 73 mineurs au moment des faits (entre 12 et 17 ans) ont été exécutés entre 2005 et 2015, et selon les Nations Unies, au moins 160 autres se trouvent actuellement dans les couloirs de la mort. Et ce chiffre, indique l’ONG, reste très éloigné de la réalité, les données relatives à la peine de mort de jeunes restent « souvent entourées de secret ».
L’exemple de Fatemeh Salbehi
L’année dernière encore, en octobre, Fatemeh Salbehi a été exécutée pour avoir tué son époux qu’elle avait été forcée d’épouser alors qu’elle n’avait que 16 ans. Après un second procès et malgré une évaluation psychologique, elle avait de nouveau été condamnée à mort. Cette évaluation psychologique, note l’ONG, s’est limitée à quelques questions de base, comme le fait de savoir si elle priait ou non ou étudiait des manuels religieux.
« Au lieu d’introduire des demi-réformes qui s’avèrent très insuffisantes, les autorités iraniennes doivent reconnaître qu’il est nécessaire de commuer toutes les condamnations à mort prononcées contre ces jeunes, et s’abstenir une fois pour toutes de condamner à la peine capitale des personnes qui étaient mineures au moment des faits qu’on leur reproche« , appelle l’organisation. « À l’heure où l’Iran fait son retour sur la scène diplomatique internationale, il est crucial que les dirigeants mondiaux, comme François Hollande, évoquent avec les autorités iraniennes ces jeunes condamnés à mort. » Invitant les citoyens du monde à faire pression sur ces responsables politiques et plus particulièrement sur l’Ayatollah Sadegh Larijani , responsable du pouvoir judiciaire, Amnesty International a mis en ligne une pétition
Source : Sans compromis