CSDHI – Les autorités judiciaires iraniennes ont inculpé le prisonnier politique, Mehran Gharahbaghi, de corruption sur terre et de crimes contre la sécurité nationale passibles de la peine de mort.
Sur ordre du ministère du Renseignement et de la Sécurité (MOIS), le mardi 21 décembre 2021, l’appareil judiciaire du régime a déposé de nouvelles accusations contre le prisonnier politique Mehran Gharahbaghi. Il s’agit notamment de » corruption sur terre « , de » propagande contre l’État » et d' » appartenance aux Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK) « .
Les pasdarans ont arrêté Mehran Gharabaghi le 19 décembre 2019. Ils l’ont transféré à la prison de Behbahan après l’avoir interrogé et torturé pendant un mois.
Gharabaghi a été transféré de la prison de Behbahan au centre de détention du MOIS à Ahwaz le 12 juillet. De nouvelles accusations ont été déposées contre lui.
Le 25 décembre 2021, les agents du régime l’ont transféré à la prison de Sheiban à Ahwaz, ce qui a suscité des inquiétudes quant à son sort.
Seyed-Nasser Taheri-Nasab, un enquêteur de la branche 3 du « Bureau du procureur public et révolutionnaire » de Behbahan, a émis de nouvelles accusations contre lui.
Le MOIS a demandé à plusieurs reprises à la famille de M. Gharabaghi de faire pression sur leur fils pour qu’il renonce à ses croyances et collabore avec le MOIS contre le MEK. Sinon, il serait exécuté.
Mehran souffre d’une maladie cardiaque due à la torture et aux conditions de vie très dures en prison.
Source : Iran HRM