CSDHI – Si le silence des gouvernements occidentaux encourage le régime iranien dans sa répression féroce de la population en Iran, le grand raffut des campagnes sur les réseaux sociaux portent leurs fruits. Bien sûr la pression principale vient de la rue en Iran, des manifesttaions ouvrières et enseignantes et des grèves de la faim dans les prisons.
Mais tout de même, intrenet reste une arme contre le fascisme religieux qui se nourrit du silence de la communauté internationale. Ce faisant, avec la libération du syndicaliste enseignant le 11 mai Mahmoud Behechti Langaroudi, son collègue Rassoul Bodaghi tabassé et arrêté pour lui avoir rendu visite à l’hôpital, a aussi été remis en liberté.
Par ailleurs, Missagh Yazdan-Nejad, prisonnier politique incarcéré à Semnan (nord de l’Iran) a lui aussi été libéré, après neuf ans de prison lors de larévision de sa peine. Il avait été arrêté le 10 septembre 2007 par les services de renseignement alors qu’il étudiait à l’université Payam Nour pour devenir interprète et traducteur. Il était accusé de délit de fratrie, parce que sa soeur se trouve dans l’opposition démocratique, l’OMPI, et qu’à l’époque elle était à la cité d’Achraf en Irak. Il avait été condamné à 13 ans de prison. De santé très fragile, il aura connu l’isolement, la torture, le refus de soins, et toutes les humiliations et les mauvais traitements qui font la marque de fabrication des mollahs en Iran.
N’ublions pas qu’il reste encore de très nombreux prisonniers politiques et qu’il faut continuer la campagne pour leur libération générale.