CSDHI – La militante iranienne des droits civiques, Leila Mir-Ghaffari, arrêtée le 26 septembre 2017, est maintenue dans des conditions inhumaines dans un hôpital psychiatrique de Téhéran, en Iran.
Ses mains et ses pieds sont enchaînés à son lit et les chaînes lui sont ôtées lors de courts moments, seulement quand elle a besoin de sortir de la pièce pour prendre l’air.
Les conditions de santé et l’état psychologique de Mme Ghaffari ont été rapportées comme étant sinistres et elle est incapable de parler en raison des médicaments qu’on la force à prendre.
Ce qui reste obscur, c’est quelle agence du renseignement est responsable de son arrestation et quelles sont les charges retenues contre elle.
Leila Mir-Ghaffari avait déjà été arrêtée en juin 2017 et libérée sous caution après une semaine. Elle a également été arrêtée à la suite d’un rassemblement devant la prison d’Evine en novembre 2015 et libérée sous caution un mois plus tard.
Leila Mir-Ghaffari a également été convoquée et interrogée en octobre 2016 pour avoir participé à la cérémonie commémorative de Reyhaneh Jabbari.
Source : Les droits de l’homme en Iran