CSDHI – La rentrée scolaire 2018-2019 a eu lieu le 23 septembre en Iran, alors que 32 000 écoles, soit un tiers des établissements du pays, sont vétustes et insalubres. Beaucoup de ces écoles devraient être rasées et reconstruites.
Dans une nouvelle publié le 22 septembre, le site Hamdeli écrivait quelque 15 millions élèves allaient faire leur rentrée. « Selon les hauts responsables du pays et les autorités compétentes du ministère de l’Education, des milliers d’écoles et plusieurs milliers de salles de classe manquent de sécurité ; certaines sont même des huttes de paille dans les bidonvilles.»
Le directeur général de la rénovation des écoles de Téhéran a déclaré : « A Téhéran, quelque 1461 écoles avec 17 532 salles de classe sont délabrées et doivent être rénovées ou rasées et reconstruites.» La plupart des écoles vétustes se trouvent d’abord à Téhéran, puis à Chahr-e-rey, Islamchahr et Chahriyar.
Compte tenu du budget limité, les responsables estiment que 50 % des établissements scolaires de la capitale, datant de plus de 40 ou 50 ans, sont d’un autre âge et que cela prendra 32 ans pour achever leur rénovation. Si l’on se base sur le budget actuel, il faudra un demi-siècle pour reconstruire toutes les écoles du pays.
La situation scolaire à Téhéran est terrible, mais elle est bien pire en province au point de menacer la vie des enfants, avec des risques d’effondrement.
Un enseignant de la ville de Barkhar, dans la province d’Ispahan, a déclaré : « La ville compte 121 unités d’enseignement, dont 27 écoles de plus de 5 000 élèves qui sont délabrées ».
L’agence Tasnim du 3 août, a cité un député de Chah-Bahar, dans la province de Sistan-Baloutchistan, qui affirmait que la ville avait besoin d’au moins 2 000 salles de classe pour atteindre le minimum par habitant.
Source : Les droits de l’homme en Iran