CSDHI – Le procès du diplomate iranien terroriste qui a tenté de poser une bombe lors du rassemblement « Free Iran 2018 » à Paris, auquel assistaient 100 000 personnes, et de trois de ses complices, a débuté aujourd’hui en Belgique.
Assadollah Assadi, qui était en poste à l’ambassade d’Iran à Vienne, lorsqu’il a planifié l’attentat, sera le premier diplomate en Europe à être jugé pour son implication directe dans acte terroriste.
Assadi, un haut responsable du ministère du renseignement et de la sécurité du régime iranien (MOIS), est en garde à vue depuis deux ans. Il a été arrêté peu après avoir remis la puissante bombe TATP au Luxembourg aux terroristes – Amir Saadouni et Nasimeh Naami – pour poser la bombe lors du rassemblement.
Le complot a été déjoué par les autorités européennes. Saadouni et Naami ont été arrêtés en Belgique le 30 juin avec la bombe dans leur voiture, le troisième complice – Mehrdad Arefani – étant arrêté à Paris. Assadi a été arrêté en Allemagne le 1er juillet et remis aux autorités belges.
« L’ampleur de ce complot, qui a impliqué l’arrestation de nombreux suspects à travers l’Europe, y compris en Belgique, en France et en Allemagne, nous rappelle que l’Iran reste le premier État à soutenir le terrorisme dans le monde », a déclaré le secrétaire d’État américain Mike Pompeo dans un communiqué en 2018.
Le régime a planifié cette attaque parce qu’il était en colère contre le soutien croissant accordé à la Résistance iranienne, qui avait conduit à la relocalisation en 2016 des Moudjahidine du peuple (MEK/OMPI) en Albanie pour leur sécurité, ainsi qu’aux soulèvements de décembre 2017- janvier 2018. Ainsi, ils ont décidé d’assassiner la dirigeante de l’opposition Maryam Radjavi et toute une série de dignitaires.
Cette décision est intervenue trois mois seulement après l’attentat manqué contre l’OMPI/MEK en Albanie, qui a conduit l’Albanie à expulser l’ambassadeur du régime et trois autres diplomates.
Depuis lors, le régime a essayé d’obtenir la libération d’Assadi en utilisant la pression diplomatique, les pots-de-vin, la prise d’otages européens et les menaces terroristes. Tout a échoué.
Entre-temps, la Résistance iranienne a présenté des documents prouvant que ce complot a été approuvé par le Conseil suprême de sécurité nationale, qui est dirigé par le président Hassan Rouhani, sous l’ordre direct du Guide suprême Ali Khamenei. Ils ont déclaré que Khamenei, Rouhani, le ministre des affaires étrangères Javad Zarif et le ministre des renseignements Mahmoud Alavi devraient également être poursuivis.
Le CNRI, le MEK et plusieurs des personnalités présentes au rassemblement de 2018 ont engagé des poursuites civiles contre le régime, notamment :
L’ancien Premier ministre algérien, Syed Ahmad Ghozali
Le sénateur américain, Robert Torricelli
L’ancien ministre italien des affaires étrangères, Giulio Terzi
Ingrid Betancourt, candidate à la présidence colombienne
Yves Bonnet, ancien directeur de l’Agence française de renseignement
Les députés britanniques, Bob Blackman et Roger Godsiff
L’ancien chef du bureau des droits humains de la MANUI en Irak, Tahar Boumedra
L’ancienne législatrice italienne, Elisabetta Zamparutti
Source : Iran Focus (site anglais)