CSDHI – Un phénomène très destructeur est devenu maintenant prévalent en Iran, à cause de la domination de la pensée réactionnaire du régime. Ce phénomène, c’est la violence contre les femmes.
Chaque année, 375 à 450 femmes sont tuées par leur mari
Les médias officiels ont déclaré que cette catastrophe était un « meurtre d’épouse. » Le 9 juin 2021, le quotidien officiel Fararu s’est exprimé à ce sujet. « Ces derniers jours, on a publié la nouvelle du meurtre de cinq femmes par leurs proches dans les villes de Kermanshah, Saqez et Ilam. Bien sûr, quatre d’entre elles sont mortes sous les coups de leurs maris. Cela a amené un groupe de femmes activistes et d’utilisatrices de médias sociaux à réagir à cette question et à critiquer le phénomène du « meurtre du conjoint. »
Une utilisatrice de médias sociaux a écrit : « Chaque année, ce sont 375 à 450 femmes en Iran qui sont tuées par des hommes de leur famille. Au moins une femme meure chaque jour en Iran. Parce qu’elle est une femme et sous des prétextes trompeurs tels que la réputation et l’honneur de la famille. »
Découverte du corps brûlé d’une jeune femme de 26 ans
Le 8 juin, la nouvelle de la découverte du corps brûlé d’une jeune femme de Saqez a révolté les utilisateurs des réseaux sociaux. Le corps de la femme appartient à une femme de 26 ans dont l’identité est Negin (Galaleh) Sheikhi. Des agents des services du renseignement ont découvert son corps brûlé, sur la route reliant Sanandaj à Saqez, dans un lieu appelé « Chapan Sofla. Selon les médias, Negin Sheikhi a succombé sous les coups de son fiancé, qui était également l’un de ses proches.
Avant cet événement, le 5 juin, dans la province d’Ilam, « un homme de 35 ans a tué sa femme avec une arme blanche (poignardée) et a fui les lieux », a déclaré Jamal Mousavi. Il s’agit du chef de la police de la province, à propos d’une femme que le mari a tué.
Après cet incident, le 6 juin, on a signalé le meurtre de deux femmes à Kermanshah. Expliquant l’incident, le colonel Alireza Daliri, chef de la police de Kermanshah, a déclaré qu’une personne s’est rendue au domicile de son ex-femme. Il a tiré et tué son ex-femme et sa sœur également.
Une épouse tuée par une arme à feu
Le colonel Mohammadzaman Beigi, commandant de la police de la ville de Darrehshahr, a expliqué ce type de crime dans cette ville et a déclaré : « On a immédiatement dépêchés des officiers de police sur les lieux pour enquêter sur l’incident. À la suite de l’enquête menée par les forces de l’ordre, on a révélé qu’un homme de 38 ans a tué sa femme avec une arme à feu. Une dispute familiale a éclaté. Une autre personne a été blessée, puis il a fui les lieux. »
30 millions de personnes sous le seuil de pauvreté
Mais ce n’est pas toute l’histoire, une histoire de répression des femmes et de ses effets. Au milieu des débats sur la mascarade électorale du régime, un sociologue frustré, Amanallah Gharie Moghadam, a révélé un aspect de cette répression contre les femmes du pay. Il a dit : « Le fossé des classes a élargi le seuil de pauvreté, laissant 30 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. L’augmentation des « dormeurs en cartoné » (sans domicile fixe) parmi les adolescents et les femmes a également augmenté et personne n’est responsable. »
Ce sociologue a interpellé les candidats de l’élection et a déclaré : « Pourquoi les candidats ne parlent-ils pas de ces problèmes ? Pourquoi ne voient-ils pas le mal social ? Dans le passé, les hommes de la société sacrifiaient leur vie pour l’honneur (des femmes) des autres car ils les considéraient comme leur propre honneur. »
Source : INU