CSDHI – Ces derniers jours, les mollahs ont mis en oeuvre de nouvelles condamnations à mort de citoyens iraniens. Notamment, à l’aube du mercredi 16 mars 2001, les agents du régime des mollahs ont exécuté la condamnation à mort d’un prisonnier du nom de Yousef Hashemi, à la prison de Qazvin, en Iran.
Yousef Hashemi était le père d’un enfant. Son travail consistait à réparer des alternateurs et des batteries de voiture avant son arrestation. La justice iranienne l’a accusé de meurtre.
Il était en prison depuis quatre ans et avait déjà été conduit à la potence. Il avait bénéficié d’un répit de la part des parents de la victime mais n’avait pas pu les satisfaire pendant cette période.
A ce jour, les médias et les sources officielles n’ont pas publié l’exécution de ce prisonnier.
Dix condamnations à mort mises en œuvre en Iran
Selon les informations publiées, les condamnations à mort de 10 prisonniers dans les prisons de Miandoab et de Chiraz ont été exécutées ces derniers jours, mais la nouvelle n’a été publiée nulle part.
À l’aube du jeudi 17 mars 2022, un prisonnier baloutche nommé Aminullah Gargij est mort par pendaison dans la prison d’Adelabad, à Chiraz, sur la base d’accusations liées à la drogue.
Aminullah Gargij est le fils d’Abdul Hamid de Zahedan. Il aurait été arrêté en 2017 pour des accusations de drogue et condamné à mort.
Jeudi 10 mars à l’aube, la condamnation à mort d’un homme nommé Nizam Ali Mirzaei a été exécutée dans la prison de Miandoab pour meurtre.
Nezam Ali Mirzaei était marié. Il avait un enfant et travaillait dans une boulangerie avant son arrestation. Il a été arrêté pour meurtre il y a environ huit ans.
Huit condamnations à mort exécutées
Par ailleurs, les condamnations à mort de 8 prisonniers ont été exécutées à la prison d’Adelabad, à Chiraz, au cours du mois dernier. Mais ces informations n’ont été publiées nulle part à ce jour. Parmi ces exécutions figurent :
Bashir Kameli a été exécuté le mercredi 16 mars pour des accusations liées à la drogue.
L’Iran a exécuté Ahmad Salarzehi et Naeem Shahbakhsh sur des accusations de drogue au cours de la deuxième semaine de mars.
Fahim Afghani, Mehrdad Moqaddas et Hassan Gholam Shahi ont été exécutés au cours de la deuxième semaine de mars pour meurtre.
Mohammad Reza Heidari a été exécuté au cours de la première semaine de mars pour trafic de drogue.
Mohammad Anbarzehi a été exécuté en février pour des accusations de drogue.
Les exécutions de ces prisonniers sont restées secrètes jusqu’à présent et personne ne les a annoncées.
L’entrée en fonction d’Ebrahim Raïssi a vu une augmentation effroyable de la fréquence des exécutions en Iran. Cette évolution est compatible avec les exécutions massives pratiquées par Raïssi en Iran, notamment au cours de l’été 1988.
L’Iran juste après la Chine dans le nombre de condamnations à mort appliquées
L’Iran vient juste après la Chine en ce qui concerne le nombre de condamnations à mort exécutées dans le monde – mais avec une population beaucoup plus faible.
En vertu de son code pénal islamique, une condamnation à mort peut être prononcée pour des crimes tels que l’enlèvement, l’adultère, la consommation d’alcool et les crimes politiques, ainsi que le meurtre.
Les enfants peuvent également être condamnés à mort, ce qui est contraire au droit international.
Iran HRM appelle une fois de plus le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, le Conseil des droits humains des Nations Unies et les autres institutions de défense des droits de l’homme à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers iraniens condamnés à mort. Le dossier des violations des droits humains par le régime iranien doit être soumis au Conseil de sécurité de l’ONU. Les dirigeants et responsables du régime clérical iranien doivent être traduits en justice pour avoir commis des crimes contre l’humanité pendant quatre décennies.
Source : Iran HRM