CSDHI – L’ambassadrice américaine aux Nations unies a de nouveau souligné son opposition à la participation de l’Iran à la Commission des femmes de l’ONU.
Dans un message publié sur Twitter dimanche, Linda Thomas-Greenfield a déclaré : « Le gouvernement iranien ne devrait pas siéger à la @UN_CSW – un organisme international qui se consacre à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Retirer l’Iran de la Commission de la condition de la femme est la bonne chose à faire. »
Un projet de résolution proposé par les États-Unis, concernant le retrait de l’Iran de la Commission des femmes de l’ONU, fera l’objet d’un vote aux Nations Unies plus tard ce mois-ci.
Le projet se lit en partie comme suit : « Les politiques de la République islamique sont fortement en contradiction avec les droits humains et les droits des femmes et des filles, ainsi qu’avec la mission de la Commission de l’Autorité des femmes, et sont condamnées. Et la République islamique d’Iran devrait être retirée de la Commission de la condition de la femme immédiatement avant la fin du mandat actuel. »
Téhéran a récemment entamé son mandat de quatre ans au sein de la Commission des femmes de l’ONU. La commission, qui se réunit chaque année en mars, vise à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Le mois dernier, Mme Greenfield a déclaré que l’appartenance de l’Iran à la commission constituait une « vilaine tache » pour la crédibilité de l’organisme. « À notre avis, cela ne peut pas durer ».
Les commentaires de Thomas-Greenfield en novembre ont été faits lors d’une réunion informelle des membres du Conseil de sécurité, connue sous le nom de réunion Arria, axée sur les manifestations de masse qui ont débuté en Iran le 16 septembre, après la mort en garde à vue de Mahsa Amini, 22 ans. Cette femme kurde avait été arrêtée à Téhéran par une police dite de la moralité parce qu’elle portait son foulard « de manière inappropriée ».
La police affirme qu’elle a fait une crise cardiaque pendant sa garde à vue, mais sa famille conteste cette affirmation. Les autorités iraniennes ont rejeté la demande de la famille, qui souhaitait qu’un comité de médecins indépendants enquête sur sa mort.
Source : VOA