CSDHI – Depuis que le régime des mollahs a pris le pouvoir en Iran à la suite de la révolution de 1979, la pauvreté n’a cessé de croître. Le pays a connu une croissance négative et un déclin économique. Le régime a pillé les richesses et les ressources de la nation et dévasté la production et la croissance industrielles pour servir ses propres objectifs. La faillite économique du régime a atteint un point tel que ses médias et ses experts économiques admettent les défis économiques auxquels le gouvernement et le peuple doivent faire face avec le nouveau budget.
La pauvreté débridée, la famine, l’inflation proche de 50 %, le chômage élevé, les suicides, les détentions et les emprisonnements, les tortures et les exécutions et une foule d’autres problèmes sociaux et économiques sont le résultat du régime corrompu des mollahs depuis le premier jour. Les mollahs font sombrer le pays dans le tourbillon de la corruption financière et de la faillite, au fil des jours et des semaines.
Révélations des politiciens du régime iranien sur la pauvreté
Gholam Ali Jafarzadeh Imanabadi, un ancien membre du Parlement iranien de la ville de Rasht (nord de l’Iran), a récemment accordé une interview à Rouydad 24 et a déclaré : La pauvreté et le chômage vont augmenter au cours de l’année prochaine. Selon cet ancien législateur, le fossé entre les classes socio-économiques en Iran va également se creuser l’année prochaine. Tout cela, a-t-il dit, indique que « l’avenir sera sombre » pour le peuple iranien.
En faisant référence au président iranien, Ebrahim Raïssi, et à ses remarques sur la promesse d’une faible inflation et d’une forte croissance économique, Imanabadi a ajouté : « L’économie iranienne n’a pas progressé, et les statistiques à cet égard sont fausses. Soit le président Ebrahim Raïssi est alimenté par de fausses informations, soit cela ne l’intéresse pas de dire la vérité. »
Imanabadi se plaint que « ceux qui ont travaillé dur pour ce pays pendant 40 ans sont maintenant sans emploi et sont remplacés par une bande de menteurs qui dirigent le pays. »
Il poursuit : Cette année, nous avons assisté à de grandes manifestations, et maintenant ils pensent les avoir contrôlées ; alors que ce n’est pas le cas, les griefs ont pu être supprimés et contenus. C’est comme un ressort qui s’est contracté sous la pression et qui risque de se repousser. Alors que des milliers de personnes sont au chômage, personne ne donne une réponse correcte aux chômeurs. Puis M. Raïssi dit : « Nous avons employé un million de personnes. Donnez-nous les noms des mille personnes dont vous parlez.
Confession du petit-fils de Khomeini à la pauvreté du peuple
Dans le même ordre d’idées, Hassan Khomeini, petit-fils du fondateur de la République islamique, à qui le Guide suprême Ali Khamenei a « conseillé » de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2021, a également déclaré, dans une interview accordée au site d’information réformateur Jamaran, que la révolution de 1979 avait donné naissance à une importante classe moyenne en Iran, qui a disparu en raison de la crise économique actuelle.
Parlant des difficultés croissantes rencontrées par le peuple iranien aujourd’hui, Hassan Khomeini a averti que la pauvreté, qui est le résultat de l’oppression, finira par conduire à une révolution. Parlant des protestations actuelles en Iran, il a déclaré que le gouvernement ne devrait pas essayer de gagner ou de conserver le pouvoir à tout prix. Il a ajouté que lorsque les personnes défavorisées seront en colère, elles se révolteront et que, lorsqu’elles se répandront, « il y aura une révolution pour changer le dirigeant, la structure et l’idéologie de la société. »
Dans un article de Hamid Haj Esmaili, chercheur dans le domaine de l’emploi, publié par le site Aftab News, il reconnaît que l’inflation débridée et la pression économique ont mis les déciles à faible revenu dans une situation pénible à décrire. Il ajoute : Après la révolution, la tendance économique du pays a pris des directions différentes, ce qui a conduit à l’aggravation de la pauvreté publique.
Diverses statistiques, notamment les calculs du niveau de revenu et des salaires des déciles de revenus les plus bas, confirment également qu’au moins un tiers de la population du pays est en situation de pauvreté absolue. En raison de la hausse de l’inflation, le gouvernement a annoncé que près de 60 millions de personnes dans le pays doivent recevoir des subventions pour l’essence et l’énergie. Il y a 74 millions de personnes qui reçoivent des subventions en Iran.
Le changement de régime en Iran, le remède réel et pratique
Le régime de Téhéran n’a jamais eu la moindre intention d’améliorer la vie des gens. On se souvient peut-être qu’il y a 43 ans, Khomeini avait promis l’eau gratuite, l’électricité gratuite, l’école gratuite et une part en espèces du pétrole et du gaz pour chaque citoyen iranien. Au lieu de ces mensonges et tromperies, le peuple doit chercher des boulons, des portes, des panneaux de signalisation, des glissières de sécurité et même des pierres tombales pour joindre les deux bouts. C’est une insulte à la fierté du peuple iranien, hommes et femmes, jeunes et vieux. C’est exactement la raison pour laquelle le régime de l’Ayatollah doit être renversé pour que le peuple iranien ait le genre de vie qu’il mérite.
Par H. Beizayi
Source : Iran News Wire
