CSDHI – Des agents du régime iranien ont été rendus responsables d’une longue série d’attaques au gaz chimique visant des écoliers dans tout le pays. Selon certaines informations, des centaines d’écoles ont été visées et plusieurs centaines, voire milliers, d’élèves ont été hospitalisés en raison de symptômes d’empoisonnement et de suffocation. Ces attaques barbares ont indigné les parents et le public, provoquant une montée de la contestation et des manifestations contre le régime.
Les informations contradictoires du régime et les médias d’État qui nient le problème en invoquant des raisons bidon n’ont fait qu’attiser la colère. Les responsables du régime craignent que la montée de la colère ne débouche sur des manifestations incontrôlables.
Les manifestations se sont étendues à au moins 282 villes. Selon les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), plus de 750 personnes ont été tuées et plus de 30 000 arrêtées par les forces du régime. Le MEK a publié les noms de 664 manifestants tués.
Lundi, les retraités et les pensionnés de l’industrie des télécommunications du régime ont organisé des rassemblements dans plusieurs villes du pays pour protester contre la faiblesse de leurs pensions et les mauvaises conditions économiques.
Par ailleurs, les agents du régime ont poursuivi leurs attaques au gaz contre les écoles en Iran lundi. Les informations indiquent que plusieurs écoles à travers le pays ont été ciblées, laissant les étudiants en grand danger et incapables d’aller à l’école sans crainte.
La coalition de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a condamné ces attaques et a exprimé sa sympathie aux élèves qui souffrent et à leurs familles. Elle a également critiqué le régime des mollahs, appelant à une mission d’enquête internationale, qu’elle avait déjà demandé à l’ONU de mettre en place.
Les protestations et les manifestations se sont poursuivies dans tout le pays, la population scandant des slogans hostiles au régime, notamment « Mort au dictateur » et « Mort à Khamenei, le meurtrier ».
Selon certaines informations, plusieurs écoles ont été prises pour cible lundi, notamment des écoles de filles et des lycées dans plusieurs villes. Des images de l’antenne d’urgence de l’hôpital Khomeini de Divandarreh montrent qu’au moins quatre écoles ont été visées par des agents du régime, laissant plus de 60 élèves malades.
Les manifestations se poursuivent devant le bureau du gouverneur local de la ville de Divandarreh à la suite d’attaques au gaz chimique visant des écoles de filles. Dans d’autres villes, la population a scandé des slogans hostiles au régime et a appelé les mollahs à quitter le pouvoir.
Les attaques chimiques continues visant des écoliers ont suscité l’indignation de l’opinion publique, et les habitants de tout le pays demandent que justice soit faite et que les responsables soient tenus de rendre des comptes. La situation devient rapidement incontrôlable et les tentatives du régime pour nier le problème ne font qu’alimenter la colère de la population.
Source : Stop au Fondamentalisme
