CSDHI – Le régime iranien est actuellement confronté à une situation critique, et il semble inévitable qu’une nouvelle vague de protestations se produise. Les responsables du régime et les médias s’efforcent d’empêcher ces manifestations en recourant à diverses mesures.
Celles-ci comprennent l’augmentation du nombre d’exécutions, les arrestations massives et arbitraires, la répression de la dissidence et le renforcement des forces de sécurité et de renseignement. En outre, ils emploient des tactiques de propagande pour promouvoir des solutions douces et créer de faux groupes d’opposition, tout cela dans le but d’entraver le soulèvement du pays.
Cependant, il est clair que le régime iranien ne parviendra pas à empêcher l’émergence de nouvelles protestations. Les raisons qui ont initialement poussé les gens à se retourner contre le régime non seulement persistent, mais se sont aggravées au fil du temps. Masoud Pezeshkian, membre du parlement du régime, a récemment reconnu cette réalité en déclarant que les voix du peuple sont fortes et claires.
Il a souligné la nécessité pour les députés d’écouter les griefs exprimés par la population et de ne pas les rejeter comme des menaces à la sécurité nationale. M. Pezeshkian a reconnu que l’emprisonnement des individus et la création d’obstacles pour eux n’étaient pas une solution viable. Il a insisté sur l’importance de reconnaître l’alarme du peuple causée par ses difficultés et ses luttes, soulignant que le peuple atteint un point de rupture.
Jalil Rahimi Jahanabadi, un autre député, a affirmé que les souffrances du peuple n’ont fait que s’intensifier et qu’il existe un grave déséquilibre entre ses revenus et ses dépenses. Les problèmes auxquels le peuple est confronté ont atteint un point tel qu’il ne reste plus de solutions viables. Ces déclarations émanant du régime lui-même soulignent le mécontentement et le désespoir croissants de la population.
Ashraf Boroujerdi, ancien conseiller du président du régime iranien, a reconnu dans une interview récente que les personnes au pouvoir pensent pouvoir agir en toute impunité parce qu’elles sont armées. Les actes de violence, la cécité et les pertes humaines qui en résultent ont un impact profond sur la société. Si, en apparence, le calme règne, M. Boroujerdi prévient que sous cette façade se cache un mécontentement latent, prêt à s’enflammer à la moindre étincelle.
Abbas Abdi, expert du régime iranien, estime que les causes profondes des manifestations demeurent et se sont même intensifiées. Il prédit que ces facteurs conduiront inévitablement à de nouvelles crises et à de nouvelles manifestations. De même, Mohamad Mohajeri, un autre expert du régime, compare la société iranienne à une ligne de faille ; il ne sait pas quand un tremblement de terre va se produire, mais il est certain que la ligne de faille est active. La répression, affirme-t-il, n’est pas une solution durable.
Hossein Raghfar, expert économique du régime iranien, souligne que la population est de plus en plus furieuse en raison de la montée en flèche des prix. Il reproche aux fonctionnaires d’être préoccupés par leurs affaires personnelles et d’ignorer le danger imminent qui se prépare au sein de la société. Selon lui, des manifestations et des troubles imprévus sont à craindre.
Les nombreuses mises en garde des responsables du régime et des experts ont un point commun : ce n’est qu’une question de temps avant que la prochaine vague de protestations n’éclate.
En outre, il convient de noter que l’intensification de la répression du régime a entraîné une réponse plus radicale de la part de la population. Face à une oppression accrue, ils ont eu recours à des méthodes plus énergiques. Il est évident que le prochain soulèvement et les manifestations qui s’ensuivront se profilent à l’horizon.
Source : Iran News Update