CSDHI – Parmi les personnalités présentes lors de la conférence, le très honorable David Jones, député et ancien secrétaire d’État britannique pour le Pays de Galles, a mis en lumière l’intense hostilité de Téhéran à l’égard de l’Organisation des moudjahidines du peuple iranien (OMPI).
Il a souligné l’importance de cette conférence en déclarant : « Nous nous réunissons en août, un mois qui, chaque année, nous rappelle avec effroi ce qui fut sans doute le crime le plus odieux parmi les nombreux crimes commis par le régime de Téhéran ».
Soulignant l’ampleur et l’impact de la tragédie, il a ajouté : « C’est un crime contre l’humanité, un crime de génocide qui a coûté la vie à 30 000 prisonniers politiques iraniens en l’espace de quelques semaines en 1988. La plupart des personnes assassinées étaient des membres de l’OMPI ».
M. Jones a commencé son discours de manière poignante lors de la conférence : « Madame Radjavi, amis, collègues, c’est un immense privilège et un plaisir d’être ici aujourd’hui parmi tant d’éminents juristes ».
M. Jones a également exprimé son profond regret que « 35 ans plus tard, ce crime reste impuni ». Il a souligné l’échec des organisations internationales telles que les Nations Unies, l’Union européenne et les principaux pays, y compris le Royaume-Uni et les États-Unis, à prendre des mesures appropriées contre les auteurs de ce crime.
Il a parlé en profondeur de l’animosité du régime de Téhéran envers l’OMPI, déclarant qu’ils avaient une « haine pathologique profonde » de l’organisation. Il a expliqué les raisons de cette haine : « L’OMPI, dont de nombreux dirigeants ont été emprisonnés sous le Shah, est apparue comme un groupe progressiste, dévoué et bien éduqué… En revanche, le régime qui a pris le pouvoir en 1979 était largement composé d’ecclésiastiques rétrogrades, corrompus et intolérants ».
M. Jones a terminé son discours en lançant un appel à la communauté internationale, soulignant qu' »il est du devoir éthique de la communauté internationale, en particulier du monde occidental, de s’opposer résolument à ces atrocités et de soutenir la quête de justice du peuple iranien ».
Concluant son plaidoyer passionné au cours de la conférence, il a affirmé : « Le temps de la responsabilité, le temps de la justice, est venu depuis longtemps. La conférence a rappelé les atrocités qui sont restées impunies et a souligné l’importance de l’unité internationale contre les violations des droits de l’homme.
Source : Stop au Fondamentalisme