CSDHI – Cela fait un an que l’historique soulèvement de 2022 a ébranlé l’Iran. Ce qui a commencé par des femmes protestant courageusement contre les lois oppressives sur le hijab s’est rapidement transformé en un appel national à la liberté et à la démocratie.
Bien que le régime ait brutalement réprimé les manifestations, tuant des centaines de personnes, l’esprit du soulèvement n’a pas pu être éteint.
Aujourd’hui, les flammes de la révolution continuent de brûler plus que jamais au sein de la société iranienne. Alimenté par la détérioration des conditions économiques, la corruption endémique et les violations des droits de l’homme, le désir de changement démocratique du peuple iranien n’a fait que s’intensifier au cours de l’année écoulée.
Leur vision reste claire : surmonter quatre décennies de dictature et établir une république démocratique.
Les conditions qui ont déclenché le soulèvement de 2022 se sont considérablement détériorées. L’inflation galopante a rendu le prix des produits de base, comme la nourriture et les médicaments, hors de portée de nombreux Iraniens.
L’économie est en chute libre en raison d’une mauvaise gestion et des sanctions imposées par le régime. Pendant ce temps, les religieux au pouvoir vivent somptueusement, faisant étalage de leurs richesses alors que les gens ordinaires luttent pour survivre.
La combinaison des difficultés financières et de la répression politique a créé une poudrière de troubles et a généré le soulèvement de 2022. Des manifestations continuent d’éclater régulièrement dans tout le pays, alors que la colère contre le régime monte.
La jeunesse iranienne, qui constitue la majorité de la population et n’a connu que la vie sous le régime clérical oppressif, est particulièrement active. Ils réclament la liberté et les opportunités qui leur ont été refusées.
Ce mécontentement n’est nulle part aussi fort que chez les femmes iraniennes, qui sont devenues les chefs de file du mouvement démocratique.
Au-delà des lois sur le hijab, elles se battent pour leurs droits fondamentaux et leur dignité face au sexisme profondément ancré dans le système misogyne. Leur courage face à la police des mœurs est une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent au changement.
La résistance maintient également une force d’opposition organisée à l’intérieur des frontières de l’Iran, centrée sur un réseau d’unités de résistance qui coordonnent les manifestations et sapent le régime de l’intérieur.
Cette infrastructure a étendu sa portée et ses capacités au cours de l’année écoulée, comme en témoignent les attaques coordonnées contre des cibles sécuritaires. Elle ouvre la voie à la révolution grâce à sa force et à ses opérations croissantes.
Au niveau international, le soutien au mouvement démocratique iranien s’est considérablement renforcé. Plus de 120 dirigeants mondiaux et des milliers de parlementaires ont soutenu le Conseil national de la résistance iranienne et sa présidente élue, Maryam Radjavi, en tant qu’alternative démocratique au régime actuel.
Même dans les allées du pouvoir en Europe, les attitudes s’éloignent de l’apaisement à mesure que la véritable nature du pouvoir clérical devient évidente.
À l’approche de l’anniversaire du soulèvement de 2022, des signes indiquent qu’un autre soulèvement majeur pourrait se profiler à l’horizon. Le régime est terrifié à l’idée d’une nouvelle agitation, réprimant de manière préventive la dissidence et renforçant les restrictions sur l’internet.
Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a même pris la décision sans précédent d’accuser les échecs de son propre gouvernement d’alimenter la colère de la population.
Leur désespoir vient du fait qu’ils ont compris que le vent a tourné de manière décisive contre quatre décennies de tyrannie. Le peuple iranien a rejeté à la fois la monarchie du passé et le régime clérical despotique d’aujourd’hui.
Il n’acceptera rien de moins qu’une république pleinement démocratique fondée sur les principes de l’égalité des sexes, du pluralisme politique et des droits de l’homme. Cette vision est défendue par le Conseil national de la résistance iranienne et la présidente élue Maryam Radjavi.
Un an après le soulèvement de 2022 qui a mis le feu aux poudres, la révolution démocratique iranienne se poursuit avec un nouvel élan. Alors que le malaise économique aggrave les tensions sociales jusqu’au point de rupture, le potentiel d’un soulèvement de masse s’accroît.
Le régime reconnaît que ses jours sont comptés alors que la résistance à l’intérieur et à l’extérieur du pays s’intensifie. Le soutien international s’oriente désormais fortement vers un Iran libre, démocratique et non nucléaire.
La quête de liberté, de justice et de droits des femmes qui a attiré l’attention du monde entier va se concrétiser. Un avenir radieux de démocratie s’annonce.
Source : INU