CSDHI – Il y a exactement un an, le samedi 16 septembre, le monde a été témoin du meurtre tragique de Mahsa Amini, un moment qui a marqué le début d’une révolution nationale en Iran. Ce jour fatidique a provoqué une onde de choc dans tout le régime de Téhéran, mettant mal à l’aise des personnalités comme Khamenei, le CGRI et le gouvernement lui-même.
Dans ses efforts pour supprimer les soulèvements et les manifestations potentiels, le régime a utilisé toutes ses ressources anti-populaires, allant de la puissance militaire à l’appareil de propagande, en passant par la manipulation religieuse et même l’enrôlement de groupes terroristes externes. Malgré toutes ces tentatives, il est clair que le régime de Téhéran est en difficulté et profondément impopulaire.
Les difficultés du gouvernement face au fardeau financier
Le gouvernement iranien s’est retrouvé accablé par d’énormes dépenses financières et militaires, alimentées par une propagande superstitieuse et le déploiement de forces de répression dans toutes les villes, en particulier dans la ville natale de Mahsa Amini, dans le but d’étouffer toute activité commémorative en son honneur et en celui d’autres martyrs. Cependant, il est évident que ces actions se sont retournées contre le gouvernement, qui s’est retrouvé perdant dans cette lutte pour la liberté.
Soutien mondial au soulèvement iranien après la mort de Mahsa Amini
Au-delà des frontières de l’Iran, de nombreuses villes dans le monde ont été le théâtre de protestations et de manifestations en l’honneur de cette journée importante. Parmi celles-ci, la plus notable a été une manifestation bien organisée et bien suivie qui s’est tenue à Bruxelles, en Belgique, le vendredi 16 septembre. Cette manifestation était orchestrée par la principale coalition de l’opposition iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
Selon l’agence de presse belge BELGA, « plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Bruxelles vendredi pour commémorer les manifestations qui ont débuté en Iran il y a un an. Avec le soutien du Conseil national de la résistance iranienne et de ses partisans, des représentants d’organisations et des autorités politiques ont exprimé leur solidarité avec le mouvement initié après la mort tragique de l’étudiante iranienne Mahsa Amini le 16 septembre 2022 ».
BELGA a également rapporté : « Les participants ont souligné les demandes du mouvement de protestation pour mettre fin au régime religieux en Iran et établir une république basée sur le plan de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance. Ils ont également appelé la communauté internationale à adopter une position plus ferme à l’égard du régime iranien, notamment en désignant le CGRI comme une organisation terroriste ».
Un appel unifié au changement après la mort de Mahsa Amini
Dans un reportage vidéo sur les manifestations de Bruxelles, l’agence de presse Reuters a déclaré : « Des milliers de manifestants ont appelé au renversement du gouvernement des mollahs et à l’instauration d’une république démocratique. Les organisateurs ont également plaidé en faveur d’une politique unifiée de l’Union européenne visant à demander des comptes aux dirigeants religieux de l’Iran ».
Cette manifestation a une fois de plus mis en évidence la résilience des Iraniens qui en ont assez du régime oppressif du Velayat-e-Faqih et qui constituent une composante essentielle du mouvement de résistance. Des chants tels que « Mort au dictateur » et « Mort au tyran, qu’il soit roi ou dirigeant » ont fait écho à l’esprit des soulèvements nationaux de 2022, soulignant la détermination inébranlable du peuple iranien à démanteler le dogme oppressif du califat.
Les Iraniens, champions de la résistance
Lors des manifestations animées et retentissantes de Bruxelles, les Iraniens épris de liberté ont fièrement brandi le drapeau de la résistance et du soulèvement du peuple iranien. Avec des slogans tels que « Je jure par le sang de mes camarades, nous resterons debout jusqu’à la fin », ils ont promis de rester vigilants et prêts à protéger l’héritage des martyrs et la lutte des centres rebelles, les individus intrépides qui ont intensifié la bataille libératrice à l’intérieur du pays malgré la répression du régime.
Le message d’espoir de Maryam Radjavi
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s’est adressée à la foule par vidéo. Dans son discours, Mme Radjavi a exprimé sa gratitude aux participants, les décrivant comme ceux qui « font constamment écho à l’appel et au cri de l’Iran dans les villes et les rues du monde ». Elle a déclaré : » Un an s’est écoulé depuis le soulèvement national en Iran après l’assassinat cruel de Mahsa Amini, un soulèvement qui a montré la puissance illimitée du peuple iranien et qui a réservé des surprises.
Quels que soient les moyens mis en œuvre, la répression et le sang versé, le peuple iranien n’a pas faibli et n’a pas renoncé à sa détermination à renverser le régime. Aujourd’hui, c’est le soulèvement iranien dont les pas se font entendre, et ce sont les insurgés et les rebelles qui proclament que nous reviendrons, que nous démantèlerons l’oppression des mollahs par une marche victorieuse dans les rues et dans le palais ».
Maryam Radjavi a conclu son discours en soulignant que « le soulèvement en Iran, tout en enfermant le gouvernement Khamenei dans des problèmes insolubles, a propulsé le mouvement de liberté iranien vers le progrès. Au fur et à mesure que la révolution démocratique prenait de l’ampleur, le front du peuple, non lié par des rois ou des cheikhs, a gagné plus de crédibilité que jamais, et la bannière de la république démocratique s’est élevée au-dessus du sommet du soulèvement ».
En conclusion, un an après le meurtre tragique de Mahsa Amini, la détermination du peuple iranien pour le changement et sa quête de liberté continuent de résonner sur la scène internationale. Les manifestations mondiales, comme celle de Bruxelles, témoignent d’un soutien indéfectible aux aspirations du peuple iranien à une république démocratique, tandis que les paroles de Maryam Radjavi inspirent l’espoir et la détermination face à l’adversité. La lutte pour la liberté en Iran reste inébranlable, et le monde observe les Iraniens persévérer dans leur quête d’un avenir meilleur.
Source : Iran News Wire