CSDHI – Razieh Hassanvand, une jeune mère de 20 ans, a perdu la vie dans le nord de la province de Lorestan. Mariée de force alors qu’elle n’était qu’une enfant, elle a courageusement divorcé de son cousin malgré les objections de sa famille. Lorsque son beau-frère, Bahman, a voulu lui dicter son destin, elle a payé le prix fort après plusieurs jours d’hospitalisation.
Trotskeh Abdollahzadeh, 21 ans, mère de deux enfants, a connu un sort similaire à Piranshahr, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Elle aussi a été contrainte à un mariage précoce et a eu son premier enfant à l’âge de 13 ans. Tragiquement, son père, son beau-père et son mari lui ont fait subir des violences physiques brutales qui ont abouti à sa pendaison. Son père a accepté la responsabilité de son meurtre.
L’indulgence du système juridique iranien à l’égard des crimes d’honneur rend ces affaires encore plus pénibles. En vertu des lois misogynes iraniennes, les pères qui tuent leurs filles s’en sortent souvent avec de courtes peines de prison.
L’absence de criminalisation de la violence domestique et de la violence à l’égard des femmes en Iran a permis aux fémicides et aux crimes d’honneur de se développer, mettant en danger les femmes et les enfants.
Le Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) demande au rapporteur spécial des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes d’enquêter sur ces affaires de crimes d’honneur et de tenir le régime iranien pour responsable de son incapacité à protéger les femmes vulnérables. Ces drames soulignent la nécessité urgente de lutter contre la violence sexiste et de garantir la sécurité et les droits des femmes en Iran.
Source : Stop Fundamentalism