CSDHI – Le régime iranien joue un rôle central dans l’aggravation du sort et de l’espérance de vie de ses citoyens. Les répercussions tangibles de ces politiques sont évidentes dans l’augmentation affligeante des taux de mortalité et le déclin général des conditions de santé à travers la nation.
Les décisions du régime, qui exerce une influence considérable sur le paysage économique, ont contribué à l’appauvrissement de la population. Alors que les défis économiques s’accumulent, la population iranienne est confrontée à une réduction de ses revenus, à une inflation galopante et à une augmentation déconcertante du coût des services de santé essentiels.
Concernant l’espérance de vie, l’Organisation nationale de l’état civil du régime a indiqué une moyenne d’âge de 66,03 ans pour les personnes décédées en Iran au cours des neuf premiers mois de l’année 2023.
Selon les données divulguées, la province de Gilan affiche l’âge moyen le plus élevé (71,04 ans), tandis que la province de Sistan-Baloutchistan enregistre l’espérance de vie la plus faible (50,2 ans).
Le taux de mortalité brut à l’échelle nationale entre le début de l’année 2023 et la fin du mois de décembre s’élève à 5,1 pour mille habitants. La province de Gilan a le taux de mortalité le plus élevé (7,3 pour mille habitants), alors que la province d’Hormozgan a le taux le plus bas (3,9 pour mille habitants).
Comme ces dernières années, c’est dans la tranche d’âge des 85 à 89 ans que l’on enregistre le plus grand nombre de décès, avec 10,1 % d’hommes et 13,5 % de femmes.
Pour le premier semestre 2023, le Centre iranien de statistiques fait état de 207 663 décès enregistrés. Cela indique une baisse de 0,2 % de l’espérance de vie par rapport à la même période en 2022, qui a enregistré 208 145 décès.
L’importance de noter une espérance de vie de 66 ans parmi les Iraniens décédés réside dans la perspective des experts selon laquelle les décès entre 50 et 70 ans sont prématurés, tandis que ceux de moins de 50 ans sont très prématurés.
À Téhéran, la prévalence des décès prématurés, attribués au stress, à la pollution atmosphérique, à une mauvaise alimentation et à une activité physique irrégulière, est plus élevée, représentant plus de 47 % du total des décès en Iran.
En revanche, les statistiques de 2021 montrent des taux de mortalité prématurée plus faibles dans d’autres pays : 15 % au Japon, 20 % en Allemagne, 23 % en Arabie saoudite, 31 % en Corée du Sud et 38 % en Turquie. Ces chiffres soulignent l’âge inapproprié de la mort en Iran à l’échelle mondiale.
Les médecins identifient des facteurs tels que les accidents, l’augmentation des cas de cancer, les maladies cardiovasculaires et les décès dus à la consommation de drogues comme contribuant à la réduction de l’espérance de vie en Iran.
Les principales causes de décès chez les Iraniens en 2018 étaient les maladies cardiovasculaires (38,6 %), le cancer et les tumeurs (11,3 %) et les maladies respiratoires (9,8 %).
La province du Khouzistan est en tête de liste pour le taux de mortalité le plus élevé dû aux maladies cardiaques, ce qui indique un lien possible avec des problèmes environnementaux tels que la crise de la poussière dans ces régions.
Les médecins attribuent la hausse des maladies cardiovasculaires en Iran à l’augmentation des cas de diabète, d’hypertension artérielle, d’obésité et de tabagisme. Le taux de diabète a augmenté de plus de 30 % entre 2017 et 2022.
L’hypertension est répandue, touchant 30 % de la population iranienne, et 50 % des personnes de plus de 60 ans sont diagnostiquées comme souffrant d’hypertension artérielle. Cela contribue à l’augmentation des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
L’incidence du cancer en Iran devrait passer de 112 cas pour 100 000 habitants en 2015 à 160 cas pour 100 000 habitants en 2026, certains cancers se déclarant à un âge plus jeune que la moyenne mondiale.
Au cours de la dernière décennie, la crise des médicaments en Iran a perturbé le traitement des maladies, entraînant des décès prématurés. Le taux d’inflation dans le secteur de la santé et des traitements s’élève à 46,6 %, ce qui se traduit par une augmentation significative des coûts des médicaments et des traitements.
Les difficultés économiques, notamment la réduction des revenus, l’inflation et la malnutrition, ont entraîné une augmentation des abandons de traitement. Les experts préviennent que si ces conditions persistent, non seulement le taux de mortalité en Iran augmentera, mais l’espérance de vie pourrait reculer par rapport à la fourchette actuelle de 66 ans.
Outre les facteurs médicaux, les accidents de la route contribuent de manière significative aux statistiques de mortalité élevées en Iran, en particulier chez les jeunes et les personnes d’âge moyen. Ces données collectives soulignent la tendance inquiétante des décès prématurés dans le pays.
Source : INU