CSDHI – Le 22 juin à Téhéran, la dictature en Iran a interdit la tenu du 5e anniversaire de la mort de Neda Agha-Soltan lors du soulèvement de 2009.
Des dizaines de patrouilles d’agents en civils et de policiers ont sillonné le cimetière de Behecht-e-Zahar dès les premières heures de vendredi, créant un climat de peur. Ils ont empêché d’entrer les gens qui voulaient se recueillir sur la tombe de cette martyre.
Dans l’après-midi, les agents n’ont pas non plus autorisé les parents de Neda à se rendre sur sa tombe et les ont menacés pour les faire partir.
Au moins huit personnes ont été arrêtées et emmenées dans des postes de police de Chahr-e-Ray.
Des familles de martyrs du soulèvement de 2009 sont constamment persécutées par les services de renseignement de la dictature ou par des SMS anonymes les menaçant d’arrestation ou de mort.
Ces mesures répressives visent à couvrir les tueries lors du soulèvement de 2009 et trahissent la peur de voir à nouveau le peuple descendre dans les rues pour balayer l’oppression, la pauvreté et le chômage sous le fascisme religieux.