CSDHI – Pendant le Ramadan dans les différents quartiers de la prison d’Evine, les magasins ont été fermés et deux repas avant l’aube et apprès le coucher du soleil, sont servis à un intervalle de plus de dix-sept heures, obligeant toout le monde à pratiquement suivre le jeûne.
Cette méthode crée beaucoup de problèmes aux prisonniers non-musulmans, athées et aux malades. Elle est imposée alors que la nourriture de la prison n’a même pas la qualité ni la valeur nutritionnelle nécessaire.
La population carcérale est un mélange de musulmans, non-musulmans et athées, mais les magasins d’alimentation d’Evine sont fermés de l’aube jusqu’au coucher du soleil, ce qui a provoqué des maladies chez ceux qui ne jeûnent pas.
Forcer les prisonniers à pratiquer des rites religieux, contraires à leurs croyances, est non seulement une violation de la liberté de culte, mais conduit également à une discrimination entre les détenus.
Au cours des derniers mois, il y a eu des nouvelles sur des permissions de sorties données aux prisonniers qui tentent de mémoriser le Coran. Selon les médias officiels, des privilèges comme l’amnistie leur auraient été accordés, alors qu’ils sont refusés aux prisonniers non-religieux ou non-musulmans.