CSDHI – Plus d’un millier de manifestants iraniens, dont des femmes et des enfants, ont été abattus par les forces de sécurité iraniennes du régime, qui a fait un usage abusif de la répressin lors des manifestations en Iran au mois de novembre 2019, selon un rapport mensuel d’un important groupe de défense des droits humains.
Le régime iranien s’est vanté d’avoir réprimé le soulèvement national et repris le contrôle du pays, mais les protestations actuelles dans plusieurs villes et les actes de résistance à travers le pays montrent que cela n’est pas vrai.
Dans le même temps, des Iraniens expatriés et des partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) ont exprimé leur solidarité avec le soulèvement national qui a secoué le régime des mollahs.
Samedi, à Stockholm en Suède, des manifestants ont organisé un rassemblement pour exprimer leur soutien au soulèvement du peuple iranien et aux mesures prises par les villes rebelles du pays. Les manifestants ont exhorté la communauté internationale à condamner la folie meurtrière des mollahs et à tenir les autorités du régime, responsables de crimes contre l’humanité. Ils ont également soutenu l’appel à l’envoi d’une mission d’enquête de l’ONU en Iran, lancé initialement par Maryam Rajavi, présidente du Conseil national de la résistance de l’Iran (CNRI).
Le même jour, des rassemblements ont également eu lieu en Australie, à Sydney, Melbourne et Canberra, pour soutenir le soulèvement du peuple iranien et condamner les meurtres, les arrestations et les torture de manifestants par le régime.
Des rassemblements similaires ont eu lieu à Oslo, en Norvège ; Ottawa et Toronto au Canada ; et Hambourg en Allemagne.
Plusieurs politiciens européens ont également condamné la répression du régime iranien contre les manifestations.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borrell, a publié dimanche une déclaration exprimant ses préoccupations.
Il a déclaré : « Pour l’Union européenne et ses États membres, le recours généralisé et disproportionné à la force contre des manifestants non violents est inacceptable. »
Le Parlement portugais a adopté une résolution exprimant ses préoccupations concernant la folie meurtrière du régime contre les manifestants, avec les socialistes, les socialistes-démocrates, les gauches, le parti populaire, le Parti de la nature et d’autres qui ont voté pour l’adoption de cette initiative, avec un vote quasi unanime.
La résolution, intitulée « Pour ceux qui ont été tués lors des manifestations en Iran », se lit en partie : « Les récents événements en Iran sont un exemple inquiétant de meurtres illégaux par les forces de sécurité du régime iranien où ils ont fait usage de forces excessives dans leur répression intense des récentes manifestations… Les informations montrent également que des balles réelles ont été tirées depuis les toits et depuis un hélicoptère dans un cas. Sur la base de ces informations, le Parlement de la République portugaise exprime ses inquiétudes concernant la mort de manifestants tués ces dernières semaines et appelle à la fin de la répression du régime. »
Le ministre danois des affaires étrangères, Jeppe Koford, a condamné la répression.
Il a déclaré : « L’Union européenne a une opinion commune et une critique claire de l’utilisation inacceptable de la force par les autorités iraniennes contre les manifestants. Le Danemark a œuvré pour une opinion commune claire et sans ambiguïté. Il a réussi. La liberté d’expression et de réunion doit être respectée. »
Source : INU