Le conseil national de la Résistance iranienne a publié le communiqué suivant :
Selon des informations en provenance d’Iran, la santé de M. Mansour Ossanlou, dirigeant du syndicat des chauffeurs de bus de Téhéran, se dégrade. Ceci est dû à la maladie après des années de tortures et d’emprisonnement dans les geôles du régime et à cause du manque de soins médicaux.
Le 2 novembre, M. Ossanlou devait être transféré de la prison de Raja’i-Chahr, à l’ouest de Téhéran, à l’hôpital Labafi-Nejad de la capitale, pour ses yeux et des problèmes cardiaques, mais les gardiens ont refusé de l’y emmener et ont voulu à la place le conduire dans un autre hôpital. Comme il protestait contre cette décision, ils se sont mis à le battre avant de le ramener en cellule.
M. Ossanlou souffre des yeux, des reins et du cœur, ainsi que de douleurs au dos.
La Résistance iranienne appelle les organisations des droits de l’homme et les syndicats de travailleurs à condamner la répression et la torture dont sont victimes les prisonniers politiques en Iran et à prendre des mesures urgentes pour faire libérer M. Ossanlou.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 novembre 2008