CSDHI – La branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a prononcé une peine de mort contre Kamran Rezaeifar, 56 ans.
Condamné à mort pour moharebeh
Il est accusé de moharebeh, ou guerre contre Dieu, pour avoir soutenu l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK), un mouvement d’opposition.
Des agents du ministère du renseignement ont arrêté Kamran Rezaeifar en janvier 2020. Ils ont emmené M. Rezaeifar dans les quartiers 240 et 209 d’Evine pour mener leurs interrogatoires.
Afin de lui extorquer des aveux forcés, ils l’ont maintenu pendant 77 jours à l’isolement. Il a subi des tortures psychologiques et physiques.
Les autorités torturent psychologiquement sa famille
Comme méthode de torture psychologique, les autorités pénitentiaires ont arrêté et emprisonné plusieurs proches de Kamran Rezaeifar, dont sa femme et son fils.
Rezaeifar a déposé une lourde caution pour obtenir sa libération temporaire de prison. En moins d’un mois, cependant, les agents l’ont arrêté en juin 2020 et renvoyé à Evine. En janvier 2021, la branche 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a jugé.
Kamran Rezaeifar souffre de cataractes aux deux yeux. En février 2021, il a subi une opération de l’un de ses yeux.
La communauté internationale demande aux Nations Unies de lui la vie
Iran Human Rights Monitor appelle à l’abolition de la peine de mort en Iran. Iran HRM demande instamment aux Nations Unies, au Haut-Commissaire aux droits humains et aux organisations de défense des droits humains de prendre des mesures immédiates pour sauver la vie de Kamran Rezaeifar. Nous demandons également à l’ONU et à la communauté internationale d’envoyer une délégation en Iran pour visiter les prisons et notamment les prisonniers politiques.
Source : Iran HRM