CSDHI – Le tribunal pénal de Téhéran a condamné à mort un homme et une femme pour adultère.
Une condamnation à mort pour adultère confirmée par la cour suprême
Selon le quotidien officiel Sharq Daily, ils se nomment Meisam, 27 ans, et Sareh, 33 ans, mère d’un fils de quatre ans. La justice iranienne les a inculpés pour « adultère » et la cour suprême a confirmé leur peine.
Les deux accusés ont nié les charges. Ils ont déclaré que leur relation était amicale. La législation du régime iranien exige que quatre témoins adultes confirment une condamnation pour « adultère ». Cependant, selon le quotidien Sharq, la décision du tribunal s’est fondée sur des plaintes déposées par la femme de Meisam en janvier.
Amnesty International dénonce l’usage de la peine de mort par l’Iran
Selon Amnesty International, l’Iran utilise de plus en plus la peine de mort. En effet, c’est pour lui une arme de répression politique des manifestants, des dissidents et des membres de groupes minoritaires. Les exécutions ont lieu à l’issue de procès inéquitables fondés sur des aveux forcés, obtenus sous la torture.
En 2020, une organisation de défense des droits humains a déclaré qu’il y avait eu au moins 255 exécutions en Iran. Le régime iranien continue de détenir l’un des records mondiaux d’application de la peine de mort. Selon les groupes de défense des droits humains, l’État ou les organisations judiciaires s’abstiennent de signaler plus de 72 % des exécutions en Iran. Elles sont effectuées secrètement.
Source : Iran News Wire