CSDHI – Malgré sa mauvaise condition physique, des problèmes cardiaques, un accident vasculaire cérébral et de graves douleurs à la jambe qui nécessitent une intervention chirurgicale urgente, Farangis Mazloom a été transférée à la prison d’Evine sous la pression du ministère du renseignement.
Une source fiable a déclaré au Centre des droits de l’homme : » Non à la prison, non à la mort » : « Mme Mazloum a été convoquée avant l’attaque. On lui a dit qu’elle devait se rendre au service de la médecine légale. Mais le médecin légiste a dit que le problème cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, la blessure à la jambe et le problème de vision n’étaient pas assez importants pour la justice ne soit pas rendue ! »
Ali Sharifzadeh, l’avocat de Mazloum, a écrit dans son compte personnel :
» Farangis Mazloom a été transférée à la prison d’Evine. Elle a besoin de recevoir certains soins médicaux pendant son emprisonnement. Ces installations et ces soins n’existent pas en prison. Par conséquent, les autorités pénitentiaires devraient refuser de l’accepter, et la responsabilité de la santé de ma cliente leur incombe. «
Mme Farangis Mazloom a été précédemment condamnée à 6 ans de prison par le juge Amouzad par contumace pour « rassemblement et collusion contre la sécurité et réalisation de propagande contre le système ».
Le 28 septembre 2020, l’audience d’appel a été présidée par le juge Seyyed Ali Mazloum, devant la branche 29 du tribunal révolutionnaire.
Mme Mazloum a finalement été condamnée par la branche 29 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Seyyed Ali Mazloum, à un an de prison pour avoir « communiqué avec l’Organisation des moudjahidines du peuple ». Elle a également été condamnée à 6 mois de prison pour « activité de propagande contre le système et en faveur des groupes opposés au système », soit 18 mois de prison au total.
Ce verdict a été confirmé en mars de l’année dernière par la cour d’appel de la province de Téhéran. Avec l’application de l’article 134 du Code pénal islamique, la peine sévère d’un an de prison est applicable pour elle.
Le 22 juillet 2019, Farangis Mazloom a été arrêtée par les agents du ministère du renseignement chez sa sœur pour avoir soutenu son fils, le prisonnier politique Soheil Arabi. Ensuite, elle a été transférée dans la cellule d’isolement du quartier de sécurité 209 de la prison d’Evine. Le 8 octobre 2019, après avoir terminé le processus d’interrogatoire, elle a été temporairement libérée moyennant une caution de 250 millions de tomans jusqu’à la fin de la procédure.
Plus tôt, le 1er février 2022, Mme Farangis Mazloom, mère de Soheil Arabi, s’est rendue en prison malgré sa mauvaise condition physique.
Et ce, en raison de la pression exercée sur elle par l’exécution des décisions de justice. Mais en raison de son mauvais état physique, elle n’a pas été admise à la prison d’Evine. Et la mise en œuvre de la caution a été reportée d’un mois pour réexaminer l’état de tolérance de la prisonnière.
Source : Iran HRM