CSDHI – Les conditions de détentions des prisonnières politiques dans les prisons iraniennes se sont particulièrement aggravées. Khadijeh Mehdipour, une prisonnière politique de 34 ans, a été battue et attaquée par des criminelles violentes.
Passage à tabac des prisonnières politiques
La nuit de l’Achoura, des détenues ont empêché Khadijeh d’entrer dans son quartier, l’obligeant à passer la nuit dans la bibliothèque de la prison.
Nouvelle épidémie de coronavirus
Ces dernières semaines, on a appris qu’une nouvelle épidémie de coronavirus s’était déclarée dans le quartier des femmes prisonnières politiques, entraînant une augmentation du nombre de détenues infectées alors qu’elles ne reçoivent que des soins minimaux.
Asal Mohammadi, une militante ouvrière, a été condamnée à un an et huit mois de prison. Le 11 juillet 2022, elle a été transférée à la prison d’Evine pour y purger sa peine.
Augmentation du nombre de détenues infectées par le coronavirus à Evine
Le nombre de prisonnières politiques infectées par le coronavirus augmente à la prison d’Evine.
Mme Ehsani avait créé des classes pour aider les enfants afghans privés du droit à l’éducation en Iran. C’est l’une des accusations portées contre elle lorsqu’elle a été condamnée à cinq ans de prison.
Dans la prison d’Evine, les militantes syndicales et prisonnière politiques, Asal Mohammadi et Samin Ehsani ont toutes les deux contracté le coronavirus. Depuis qu’elles ont contracté le coronavirus, ces détenues n’ont reçu aucun médicament. Les autorités pénitentiaires ont délivré des ordonnances aux familles des prisonnières, leur demandant d’acheter les médicaments nécessaires.
Source : Stop au Fondamentalisme