CSDHI – Une manifestante iranienne qui purge une peine de prison de longue durée à Karaj, près de Téhéran, a tenté de mettre fin à ses jours, ont rapporté les médias locaux et les groupes de défense des droits de l’homme, le 18 mai.
Ils ont déclaré que Masouma Senobari s’était incisée le poignet à l’intérieur de la prison de Fardis pour protester contre les traitements cruels infligés par le personnel pénitentiaire.
La manifestante iranienne réside à Karaj mais est originaire de la ville de Tabriz, au nord-ouest du pays.
Elle a été arrêtée lors de manifestations de rue à Karaj le 13 décembre 2022 et condamnée à sept ans et demi de prison pour avoir mené des actions de protestation.
Selon des informations émanant de la prison de Farid, Masouma Senobari, la manifestante iranienne, a été maintenue en isolement pendant des mois, n’a eu aucun contact avec sa famille et a été privée d’air frais.
Les autorités iraniennes ont durement réprimé les manifestations nationales qui durent depuis des mois et qui ont été déclenchées par la mort, en septembre, de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu’elle était en garde à vue.
Plus de 520 personnes ont été tuées lors des manifestations et plus de 20 000 autres ont été détenues illégalement, selon les militants. À l’issue de procès partiaux, le pouvoir judiciaire a prononcé de lourdes condamnations, y compris la peine de mort, à l’encontre de manifestants.
Source : Iran Wire