CSDHI – Les minorités confessionnelles en Iran ne cessent de souffrir des actes de répression du régime fanatique des mollahs. Roufia Pakzadan, Soudabeh Mehdinejad et Nazi Tahghighi sont les noms des trois femmes bahaïes poursuivies par la justice iranienne dans la province du Golestan. Elles sont accusées de « propagande contre les institutions du régime iranien ».
En juillet dernier, un certain nombre de bahaïs ont été poursuivis par la justice iranienne, dont faisait partie Mme Pakzadan. La même initiative a été organisée dans les villes de Gorgan et Gonbad, le 28 décembre 2014. Ces bahaïs ont eux aussi été poursuivis pour les mêmes chefs d’accusations « propagande contre les institutions du régime iranien » et depuis cette date, 15 citoyens bahaïs ont été condamnés.
Alors que la République islamique nie tout mauvais traitement à l’égard des bahaïs, elle les arrête et les harcèle partout en Iran. Le bahaïsme n’est pas reconnu par le régime iranien .
Les bahaïs en Iran sont confrontés à des restrictions généralisées : l’interdiction de bénéficier d’une éducation et d’entrer à l’université mais également d’être embauchés pour de multiples emplois.
Dayan Alayi, le porte-parole de la Communauté internationale bahaïe, a dit que les bahaïs se trouvent dans les prisons iraniennes seulement pour leurs croyances et parce qu’’ils sont victimes de « discrimination systématique ».