CSDHI – On se souvient avec douleur que dans une conférence le 23 février dernier en Iran, l’adjointe du président iranien Rohani pour les affaires des femmes et de la famille avait expliqué froidement que tous les hommes d’un village avaient été exécutés. Cela s’était passé dans la province déshéritée du Sistan-Balouchistan dans le sud-est de l’Iran.
Les crimes étant si répandus sous les mollahs qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits, ou comme le dit le dicton persan, le chameau ni retrouverait pas son chargement. C’est ainsi qu’à sa grande surprise, Chahinedokht Molaverdi, l’adjointe en question, a été convoquée par le parquet de Téhéran qui ne connaissait pas ce haut fait des services provinciaux.
Sans doute piqué par le fait que ce soit une femme qui ait révélé l’affaire, le mollah Mohseni Ejeï, grand criminel contre l’humanité et accessoirement porte-parole de l’appareil judiciaire, a annoncé : “ Mme Molaverdi a été convoquée pour s’expliquer sur cette affaire au parquet et une enquête a été ouverte. » C’est ce qu’a rapporté l’agence officielle Isna le 10 avril 2016.
Les déclarations choquantes de Molaverdi dans sa conférence avaient déclenché une vague de réactions, braquant les projecteurs sur la gravité des violations des droits humains en Iran et créant un énorme embarras pour le régime en pleine session du Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui ne l’a pas raté ar la suite.
Les enquêtes ont révélé que ce drame n’avait pas frappé un seul mais plusieurs villages en Iran. Rien de plus n’a filtré pour l’instant sur cette catastrophe…