CSDHI – La prisonnière politique en question est Fatemeh Mosanna qui est actuellement emprisonnée dans la tristement célèbre prison d’Evine, dans la capitale du pays.
La prisonnière politique est privée de soins médicaux
La Résistance iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK Iran) est le réseau interne de l’OMPI. Selon les informations recueillies, le régime et les responsables de la prison refusent à une prisonnière politique un traitement médical essentiel et urgent. La prisonnière politique en question est Fatemeh Mosanna. Elle est actuellement emprisonnée dans la tristement célèbre prison d’Evine dans la capitale du pays.
Transférée à l’hôpital puis ramenée aussitôt à l’hôpital
Mme Mosanna souffre de colite chronique. De surcroît, elle a des saignements intestinaux depuis l’été. En effet, les médecins ont déclaré que son état va s’aggraver si elle reste en prison. Elle a fait une hémorragie en août et a perdu connaissance. Les autorités l’ont transférée à l’hôpital de Taleghani. Elle n’y est restée une semaine en dépit des avis des médecins. Non seulement, elle était en traitement ; mais elle devait avoir des examens complémentaires. Pendant son séjour à l’hôpital, les agents du régime ont enchaîné Mme Mosanna au lit.
Quelques semaines plus tard, elle est retombée gravement malade. Les agents carcéraux l’ont conduite à l’hôpital, mais à nouveau, ils l’ont ramenée en prison avant que ses examens ne puissent être terminés.
Elle ne peut pas rester en détention
À la fin de l’année dernière, le médecin qui a essayé de la soigner à l’hôpital de Taleghani a exigé des examens supplémentaires. Il a déclaré une fois de plus que son état ne lui permettait pas de supporter les conditions de vie en prison.
La principale opposition au régime iranien, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), et l’OMPI / MEK, ont appelé la communauté internationale à intervenir rapidement dans cette situation.
L’ONU doit intervenir en sa faveur
L’organisation a appelé le Secrétaire général des Nations Unies, la Haute-Commissaire des Nations Unies, le Conseil des droits humains des Nations Unies et toutes les organisations des droits humains à prêter attention à l’affaire et à intervenir au maximum de leurs capacités pour que Mme Mosanna soit libérée de prison et reçoive le traitement dont elle a désespérément besoin.
Le CNRI a également réitéré ses appels en faveur de l’envoi d’une mission d’enquête en Iran pour évaluer la situation dans les prisons. Il s’agirait de parler aux détenus, en particulier aux prisonniers politiques et aux femmes détenues. Et ce, afin que des mesures soient prises pour empêcher le régime iranien de violer les droits humains de sa population.
Mme Mosanna est issue d’une famille de « résistants. » Ses frères et soeurs – Ali, Mostafa, et Morteza Mosanna – étaient tous membres de l’OMPI. Le régime les a tous exécutés dans les années 80.
Le mari de la prisonnière mort au camp Liberty
Début 2012, Mme Mosanna, son mari Hassan Sadeghi et leurs deux enfants ont assisté à une cérémonie de deuil au cours de laquelle les autorités les ont arrêtés. La cérémonie était en l’honneur de Gholamhossein Sadeghi, le beau-père de Mme Mosanna. Ce dernier était membre de l’OMPI / MEK. Il est mort au camp Liberty en Irak à cause d’un blocus médical que le gouvernement irakien (soutenu par l’Iran) a mis en place.
Malgré leur libération sous caution, le régime a accusé Mme Mosanna et son mari d’ « inimitié contre Dieu », ou moharebeh. Il les a, tous deux, condamnés à 15 ans de prison et envoyés en prison en 2015 pour y purger leur peine.
Le peuple iranien a été horrifié d’apprendre comment Mme Mosanna est traitée. Il a lancé une campagne sur les médias sociaux avec le hashtag #SOSFatemeh pour attirer l’attention de la communauté internationale sur son épouvantable situation.
Source : Stop au Fondamentalisme