CSDHI – Alireza Piri, un dentiste de Tabriz au nord-ouest de l’Iran qui a fait campagne un des candidats à la présidentielle en 2009 a disparu depuis son arrestation le 9 janvier 2011.
Sa famille n’a reçu aucune information officielle sur ce qui lui est arrivé, malgré de nombreuses demandes faites aux autorités.
« Beaucoup de personnes nous ont dit qu’elles avaient vu Alireza dans le centre de détention du ministère des renseignements (à Tabriz). Puis nous avons entendu qu’il avait été admis à l’hôpital psychiatrique Aminabad (en dehors de Téhéran) », a déclaré le père de Piri, Mohammad Hassan Piri, à la Campagne internationale pour les droits de l’homme en Iran. « Nous nous sommes rendus là-bas, mais son nom ne figurait pas dans le registre. Certains députés ont échangé des lettres sur cette affaire avec le ministère des renseignements, mais il n’y a pas eu de réponse. Personne n’a rien fait pour nous aider ».
« La voiture de mon fils a été abandonnée dans un parking. Le garde, qui se trouvait là, nous a dit que trois personnes avaient emmené mon fils dans une Peugeot noire (le jour de son arrestation). « Les caméras ne fonctionnaient pas ce jour-là et ainsi les détectives n’ont pas plus les exploiter ».
« Durant toutes ces années, aucun argent n’a été retiré du compte bancaire de mon fils et voilà pourquoi nous pensons qu’il est détenu pour des raisons politiques, mais on n’a pas de preuves pour le prouver. Pendant ce temps, aucun des organismes d’État a confirmé ou nié quoi que ce soit. Nous ne savons pas quoi faire », a-t-il ajouté.
Mohammad Hassan Piri a déclaré que la police chargée de l’enquête avaient tenté de « fabriquer une affaire criminelle » montrant que Alireza Piri avait été enlevé et tué par des criminels, mais il n’y a pas de preuves qui prouve leur histoire.
« Mon fils n’était pas une personne politique. Il était juste un citoyen concerné … Il était une personne très ordinaire qui était occupé par sa propre vie. Il travaillait dans son cabinet dentaire jour et nuit. Il ne souhaitait pas tout lâcher et entrer dans la politique. Peut-être est-il allé quelque part où il n’était pas censé être et ils considéré cela comme un crime. Nous ne savons pas ».
Source : Campagne Internationale pour les droits de l’homme en Iran