CSDHI – La pauvreté est l’un des facteurs les plus importants de la malnutrition croissante parmi les enfants iraniens, entraînant des incapacités physiques et mentales.
Alors que la pauvreté et la malnutrition augmentent au sein de la population iranienne, un grand nombre de personnes – en particulier des enfants – souffrent de maladies dues au manque d’accès à une quantité suffisante de nourriture.
La malnutrition s’est développée à un point tel que même les personnes hospitalisées, à qui l’on devrait apporter une nourriture suffisante, sont également confrontées à de graves dangers. Les responsables de la nutrition du ministère de la santé du régime iranien font des remarques alarmantes sur la malnutrition des patients.
« La malnutrition chez les patients hospitalisés, en particulier ceux détenus dans les sections de soins intensifs et de soins intensifs cardiaques, est une préoccupation très sérieuse menaçant littéralement la vie des patients en perturbant leur processus de guérison », selon le quotidien officiel, Javan (associé aux pasdarans, IRGC).
Selon de nombreux experts, des millions d’enfants iraniens souffrent actuellement de malnutrition : faible poids, petite taille, mauvaise croissance cérébrale et physique, diminution de l’intelligence, diminution importante des capacités d’apprentissage, ostéoporose et risque accru de tomber malade.
Les nouvelles maladies qui prolifèrent à travers le pays, notamment une augmentation significative du cancer, des faibles niveaux sanguins et des maladies intestinales ne sont que quelques-unes des crises résultant de la malnutrition. Selon des statistiques publiées dans les médias officiels, plus de six millions de personnes en Iran souffrent d’ostéoporose, ce qui signifie littéralement des os poreux, qui est une maladie caractérisée par une réduction de la densité et de la qualité de l’os. À mesure que les os deviennent plus poreux et fragiles, le risque de fracture augmente considérablement. La perte osseuse se produit de manière silencieuse et progressive.
« 800 000 enfants iraniens âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition. Selon les estimations, la moitié de ces enfants ne reçoivent pas suffisamment de nourriture en raison des maladies et d’une culture peu nutritionnelle. L’autre moitié de ces enfants âgés de moins de cinq ans souffrent de malnutrition et d’un faible développement du cerveau en raison de la pauvreté de leurs parents. Les experts en l’enfance estiment que la malnutrition est la principale cause de la faible croissance des cerveaux des enfants. Les chiffres de la malnutrition varient à travers le pays », selon le quotidien officiel, Tabnak (2 janvier 2018).
Dans une interview accordée à l’agence de presse officielle, ILNA, le 4 décembre, le chef du département de l’enfance du ministère de la santé a appelé à une intervention pour lutter contre la malnutrition dans tout le pays. Il a également reconnu que les enfants des provinces de Hormozgan, du Kurdistan et du Sistan-Baloutchistan souffrent d’un poids insuffisant.
Dans la province de l’Azerbaïdjan occidental, plus de 2 000 enfants sont menacés par la faim et la malnutrition. Selon Hamshahri (2 juin 2018), ils souffriront très certainement de maladies graves si leurs dilemmes ne sont pas réglés.
On peut certainement supposer que le nombre réel d’enfants souffrant de malnutrition dans les provinces pauvres de l’Iran est beaucoup plus élevé. C’est un fait connu que le régime des mollahs qui gouverne l’Iran ne ressent aucune responsabilité à fournir des services à la jeunesse iranienne et à fournir des chiffres crédibles en ce qui concerne la malnutrition chez les enfants.
Les médias du régime fournissent des chiffres épars sur la malnutrition infantile sans se baser sur des recherches crédibles. Il y a un raisonnement délibéré derrière le fait que le régime n’a pas réussi à communiquer les chiffres officiels sur la malnutrition, en particulier chez les enfants. Le régime iranien refuse tout simplement de faire la lumière sur le statut critique de la poudrière de la société iranienne.
Compte tenu des terribles conditions économiques dont souffre le peuple iranien, l’avenir de la malnutrition en Iran, en particulier chez les enfants, est particulièrement sombre et risque de devenir une crise majeure pour le peuple iranien.
L’aggravation de la pauvreté est l’un des principaux facteurs de la malnutrition chez les enfants iraniens et résulte de la profonde division de la société. La société iranienne est maintenant décrite comme étant composée d’une minorité de 4 % vivant dans la richesse, tandis que la majorité de 96 % vit dans des conditions de pauvreté et même extrêmement mauvaises.
Par exemple, la richesse du Guide Suprême iranien Ali Khamenei est évaluée à plus de 83 milliards d’euros. Cet argent est contrôlé par des représentants de l’État alors que des millions d’enfants iraniens souffrent de malnutrition.