CSDHI – A l'approche de la fête traditionnelle du feu en Iran de Chahar-shanbeh-souri qui doit se dérouler le 16 mars (la veille du dernier mercredi de l'année persane), rendez-vous qui tourne chaque année en un grand festival de colère populaire, les forces répressives ont déjà commencé à égrener leurs menaces de répression.
Le site officiel Asr-e-Iran cite un ponte des Forces de sécurité de l’'Etat (FSE) de Téhéran, Mehdi Yarandi, qui a déclaré jeudi 25 février que les gens qui « agissent de façon inappropriée » à la Fête du Feu seront traités avec sévérité.
Il a également dit que les FSE « sont prêtes à arrêter les opportunistes » en mettant en place des points de contrôle fixes et mobiles dans toute la région téhéranaise. »
Yarandi a conseillé aux gens de ne pas participer à la fête, les avertissant « d’éviter même de sortir de chez eux, sauf pour affaire urgente, et si vous sortez, quand vous voyez un rassemblement de jeunes, éloignez-vous et faites un détour. »
Il a reconnu que la fête nationale état devenue au fil des ans un tremplin pour les protestations. La Fête du Feu, a-t-il dit « a été adaptée à notre époque et prend davantage d'intensité chaque année ».
D'autres responsables ont également commencé à mettre en garde contre cette célébration.
L'an dernier, en dépit de la répression, elle avait donné lieu à des manifestations anti-gouvernementales, où les portraits des dirigeants du régime iranien avaient alimenté les feux de joie.