CSDHI – Les forces de sécurité iraniennes ont mené une terrible répression contre des étudiants de l’Université de technologie Sharif à Téhéran. Elles les ont enfermés dans le parking de l’université, le 2 octobre 2022.
Terrible répression des étudiants
L’université de technologie Sharif est l’une des meilleures universités du monde et admet des étudiants d’élite.
De nombreuses vidéos réalisées par des témoins oculaires et des étudiants montrent la terrible répression et l’attaque horrible contre les étudiants qui tentaient de trouver une sortie sécurisée. Les forces de sécurité ont utilisé des fusils à plomb et des balles réelles contre les étudiants pris au piège. Il y a eu de nombreux blessés.
La situation est restée tendue toute la nuit à l’université Sharif. Des parents, des familles et des habitants se sont rassemblés pour soutenir les étudiants attaqués et demander leur libération.
Les autorités iraniennes ont dépêché des groupes supplémentaires de forces de sécurité pour mener une terrible répression. Et réprimer la foule croissante. Pour cela, elles ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles.
Les informations indiquent que de nombreux étudiants ont été blessés et arrêtés. Les autorités iraniennes auraient transféré les étudiants détenus dans une garnison militaire à Afsarieh.
En même temps, les étudiants restés sur le campus ont manifesté pour demander aux forces de sécurité d’ouvrir les portes de l’université et de les laisser partir.
Les étudiants avaient organisé un rassemblement massif contre le régime sur le campus dans la soirée du dimanche 2 octobre, avant d’être attaqués, poursuivis sur le parking et arrêtés par les forces de sécurité.
Solidarité avec les étudiants de l’université Sharif
Les étudiants ont organisé des manifestations pacifiques dans des dizaines d’universités à travers l’Iran, le 3 octobre, à la suite de la violente répression des étudiants de l’Université Sharif à Téhéran. Il s’agissait notamment des universités de Téhéran, Ispahan, Zanjan, Semnan, Oroumieh, Kermanshah, Tabriz, Qom, Mashhad et Birjand.
À Tabriz, les forces de sécurité ont tiré sur des étudiants avec des fusils à plomb. Elles ont blessé des dizaines d’entre eux.
Elles ont également tiré des gaz lacrymogènes à l’intérieur du campus de l’université d’Ispahan dans une autre tentative de faire taire les jeunes manifestants.
Les étudiants participant à ces manifestations ont scandé « Les étudiants sont réveillés » et « Mort au dictateur ».
Ils ont également exigé la libération des étudiants emprisonnés en scandant « Libérez tous les étudiants emprisonnés ».
Le lundi 3 octobre, des écoliers de plusieurs villes iraniennes se sont également joints aux protestations.
À Chiraz, les élèves d’une école primaire scandaient : « Les mollahs, dégagez-les ! ». Des écolières scandaient « Mort au dictateur ! ».
Source : Iran HRM