CSDHI – Une série de documents provenant des serveurs présidentiels du régime iranien, récemment rendus publics par le groupe dissident Ghiyamta-Sarnegouni, révèlent de manière spectaculaire la crainte profonde du gouvernement de voir une société de plus en plus mécontente prendre les armes contre le régime.
Les documents soulignent le refus des citoyens iraniens de faire des compromis avec le régime iranien, ainsi que leur détermination croissante à renverser la gouvernance oppressive.
Ces informations divulguées donnent un aperçu alarmant des efforts frénétiques du régime iranien pour réprimer l’utilisation croissante des armes à feu par les citoyens, et de sa lutte incessante pour garder le contrôle face à l’escalade du mécontentement de la société. Malgré la façade de stabilité du régime, ces documents témoignent avec force des tensions bouillonnantes et de la vulnérabilité du régime face à un mécontentement généralisé.
Dans une lettre confidentielle datée du 13 décembre 2022, Gholamhossein Esmaili, le chef du cabinet du président, a écrit au ministre de l’intérieur, déclarant qu' »un groupe de travail spécial a été formé… Il tiendra des réunions régulières et fournira des rapports sur les progrès accomplis ». Ce groupe, composé de représentants des agences de sécurité et militaires, de la police et des autorités judiciaires, est une indication claire de l’inquiétude du régime iranien.
Un autre document top secret, daté du 3 janvier 2023, laisse entrevoir un scénario encore plus grave. Esmaili écrit à plusieurs hauts fonctionnaires au sujet d’une résolution soulignant un « avertissement sur le changement de modèle des émeutes par l’utilisation d’armes à feu ».
» Cette résolution, contenue dans un bulletin du ministère du Renseignement, indique un changement marqué dans la nature des troubles publics.
Encore un autre document confidentiel du Bureau du Guide suprême, daté du 3 novembre 2022, indique que « Les propositions contenues dans le rapport sont jugées louables, à l’exception de l’aspect concernant les entreprises privées produisant des armes. Des mesures appropriées doivent être prises en conséquence. »
Ce document corrobore l’inquiétude croissante du régime face à l’armement des citoyens et aux implications qu’il peut avoir sur la sécurité intérieure.
Dans un rapport du ministère du renseignement et de la sécurité, il est noté que « la majorité des groupes antirévolutionnaires ont commencé à incorporer l’utilisation d’armes à feu dans leurs émeutes afin de maintenir et d’empêcher le déclin de leur influence ».
Le même rapport contient une série de recommandations pour lutter contre ce problème croissant, notamment le renforcement des efforts contre les réseaux de trafic d’armes, l’amélioration de la sécurité aux frontières et l’imposition de sanctions sévères aux émeutiers armés.
À la lumière de ces révélations, la communauté internationale attend les prochaines actions du régime iranien avec une appréhension et une attention accrues. Les documents divulgués ont brisé la façade de calme que Téhéran s’est efforcé de projeter, ne laissant aucun doute sur la profondeur de l’agitation sociale et révélant les craintes du gouvernement quant à l’éventualité d’une révolte armée.
Source : Stop au Fondamentalisme