CSDHI – Selon les statistiques officielles publiées par les médias du régime, plus de 25 % des liquidités du pays sont contrôlées par des institutions financières non autorisées.
Considérant que la liquidité en Iran a atteint environ 17 milliards de rials (soit environ 344 milliards d’euros), près de 4,25 millions de rials (environ 85 milliards d’euros) ont été pillés par ces institutions. Ce sont des chiffres sans précédent dans l’histoire de l’Iran.
Plus de cinq à six millions d’Iraniens souffrent de ce pillage et chaque jour ils manifestent dans diverses villes du pays.
Ces manifestants scandent et réclament des réponses de la part du président du régime iranien, Hassan Rohani :
« Rohani, menteur, où est notre argent ? »
Les choses ont conduit à des fins tragiques.
« Un certain nombre de personnes demandant leur argent auprès de diverses institutions financières se sont suicidées », a déclaré Mohammad Biranvand, membre du Majlis (le parlement du régime iranien).
En 1978, l’Iran avait 36 banques. Selon un rapport officiel publié en 2014, 31 banques publiques et privées, 36 sociétés de crédit-bail agréées, plus de 460 sociétés de crédit-bail non autorisées, près de 1 000 sociétés de crédit agréées et 7 000 institutions financières et sociétés de crédit non autorisées.
Toutes ces sociétés financières sont sous le contrôle de sociétés d’État, y compris les pasdarans et des agents étroitement liés au Guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei.
L’argent volé aux Iraniens ordinaires est ensuite fourni à des personnes ayant des relations étroites avec celles du régime des mollahs. La banque centrale du régime iranien autorise les activités de ces sociétés de crédit, prouvant ainsi leur totale loyauté envers le régime iranien.
On a entendu, les manifestants qui réclament leurs économies, dire que pendant sept mois qu’ils n’ont reçu aucun bénéfice de leurs investissements et que même l’argent qui leur avait été promis n’est jamais arrivé. Une personne qui a investi 310 millions de rials a été informée que moins de la moitié lui sera restituée.
Les Iraniens, cependant, refusent d’accepter de telles situations et continuent leurs protestations.