CSDHI – Le Conseil de l’association des étudiants en Iran a publié une déclaration annonçant la menace de torture psychologique sur Soha Mortezaei, l’une des étudiantes arrêtées lors des manifestations de novembre 2019. Soha milite en faveur de la démocratie en Iran.
Soha Mortezaei, est une étudiante activiste et ancienne secrétaire du conseil des étudiants de Téhéran, qui est arrivée 10ème au concours de science politique. En octobre dernier, elle avait fait un sit-in à la bibliothèque centrale de l’Université de Téhéran pour protester contre le fait d’être étiquetée avec un avertissement et parce qu’elle a été privée de ses études en raison de ses activités universitaires.
Mme Mortezaei avait été exclue de l’éducation. Certaines informations, elle voulait s’inscrire sur le site Web national de Sanjesh, quand elle a constaté un avis de « documents manquants ». Mme Mortezaei était arrivée 10ème à l’examen national de doctorat en science politique. Selon les informations, le ministère du renseignement et le département de la sécurité de l’Université de Téhéran ont joué un rôle dans l’interdiction de l’éducation.
Selon Hrana, Soha Mortezaei, secrétaire du Conseil central des étudiants de l’université de Téhéran, a été condamnée à six ans d’emprisonnement par la section 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran en 2018 et à deux ans de suspension pour appartenance à des partis et groupes politiques.
Soha Mortezaei a été arrêtée à son domicile le 4 janvier 2018 par les forces de sécurité pour avoir enquêté sur le statut des étudiants arrêtés lors des manifestations nationales de décembre 2017 janvier 2018.
Selon les informations du Conseil des étudiants, le chef de la sécurité de l’Université de Téhéran en Iran, Esmael Soleimani et l’adjoint à la culture de l’Université de Téhéran, Majid Sarhangi ont invité la mère de Soha à une réunion en octobre dernier et l’ont menacée que si sa fille continuait son sit-in, elle serait immédiatement arrêtée et en plus de la peine de prison du procès initial (6 ans de prison en 2018), deux ans et demi de plus s’ajouteraient à sa peine de prison. Sur cette base, le chef de la sécurité de l’université de Téhéran a demandé à la mère de Mme Mortezaei de signer un document afin que « l’université de Téhéran puisse envoyer sa fille dans un hôpital psychiatrique, afin de lui donner des décharges électriques afin qu’elle cesse ses actions ».
Source : Radio Zamaneh, le 6 décembre 2019