CSDHI – Ce matin, le régime d’Iran a commis une nouvelle horreur. Il a exécuté Navid Afkari dans la prison de Chiraz à Adelabad.
Dans la stupeur générale, nous découvrons que Navid Afkari a été pendu
Sa famille a appris que le régime l’avait pendu.
Malgré les dénonciations en Iran et dans le monde entier pour empêcher son exécution, le régime iranien a pendu le jeune manifestant afin d’empêcher de nouvelles protestations.
Navid Afkari, 27 ans, était un champion de lutte qui n’avait jamais fait de mal à personne.
Il a été arrêté le 17 septembre 2018. Puis la justice iranienne l’a accusé d’avoir tué un agent du Bassidj, Hasan Turkman, lors des manifestations d’août 2018 à Chiraz.
Le régime a torturé ce sportif épris de liberté
Navid a déposé une plainte auprès de la justice le 13 septembre 2019. Il y détaillait comment il a été forcé de faire de faux aveux sous des « la tortures physiques et psychologiques les plus sévères » pendant près de 50 jours de détention policière.
« Ils m’ont mis un sac en plastique sur la tête et m’ont presque étouffé. À l’aide de matraques et d’autres objets durs, ils m’ont frappé violemment sur les mains, l’abdomen et les jambes. Ils ont utilisé un langage grossier et m’ont insulté fréquemment. Ils m’ont attaché et m’ont versé de l’alcool dans les narines », a écrit Navid Afkari dans une lettre ouverte pendant sa détention.
Dans un fichier audio partagé le 30 août 2020, on entend Navid dire que le bureau du médecin légiste à Chiraz a procédé à un examen de ses blessures causées par la torture.
La justice a ignoré les preuves de son innocence
« Les preuves sont là si le tribunal veut enquêter (sur les actes de torture) … Il n’y a pas la moindre preuve, dans cette maudite affaire, de ma culpabilité. Mais ils n’ont pas voulu entendre notre voix. Puis, j’ai appris qu’ils cherchaient une autre tête à pendre à leur corde », a dit Navid.
Iran Human Rights Monitor dénonce fermement la pendaison du manifestant iranien Navid Afkari. IHR appelle les organisations internationales des droits humains à agir pour mettre fin au meurtre de jeunes Iraniens. Car en fin de compte, ils ne font qu’exercer leur véritable droit à la liberté d’expression.
La communauté internationale doit tenir le régime iranien pour responsable de sa parodie de justice et du meurtre de la jeunesse iranienne sur la base d’allégations infondées.
Source : Iran HRM