CSDHI – Le prisonnier politique Hamed Qareh Oghlani, né le 8 juillet 1986, détenu dans la prison centrale d’Oroumieh, est condamné à la peine capitale.
La peine capitale et la prison
Il est également condamné à une peine de 13 ans et trois mois de prison.
La justice iranienne a communiqué la sentence à Hamed Qareh Oghlani le lundi 30 novembre 2020. Comme le communiqué le mentionnait, un juge a prononcé une condamnation à mort et deux autres peines : une incarcération de 13 ans et trois mois de prison. Le nom d’un des juges est Ali Shaikhloo de la branche 3 du tribunal révolutionnaire d’Oroumieh.
Accusé de liens avec la résistance iranienne
Hamed est accusé de « propagande contre l’Etat », « d’avoir des liens avec les médias étrangers et l’OMPI/MEK » et « d’avoir insulté le Guide suprême. »
Hamed est actuellement dans le quartier 3 de la prison centrale d’Oroumieh.
Il était étudiant en master d’architecture informatique à l’université de Beheshti. Cependant, il a dû quitter l’université en raison de difficultés financières. Avant son arrestation, il installait des caméras de sécurité pour gagner sa vie.
Les agents du renseignement ont arrêté Hamed Qareh Oghlani, le 27 juin 2020. Ils l’ont emmené au centre de détention des services du renseignement d’Oroumieh. Ils ont convoqué sa famille le 1er juillet et l’ont menacée. D’ailleurs, il faut dire qu’elle était sous la surveillance des agences de sécurité depuis trois ans. On leur a dit que leur maison était sur écoute. Ils l’ont également menacée d’arrestation pour « blasphème » s’ils poursuivaient l’affaire Hamed. Les agents des services du renseignement ont également menacé de tuer la mère de Hamed s’ils poursuivaient l’affaire.
Hamed Qareh Oglani souffre d’épilepsie. Les autorités l’ont privé de ses médicaments pendant plusieurs jours.
Le 1er septembre, il présentait des symptômes du coronavirus mais il n’a reçu ni traitement médical ni médicament.
Source : Iran HRM