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Les conditions de travail des infirmières iraniennes vont s’aggraver si leurs problèmes ne sont pas résolus

17 décembre 2021
in Répression
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infirmières iraniennes iran csdhi
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CSDHI – Les infirmières iraniennes et celles du monde entier sont un élément essentiel de tout système de soins de santé. En effet, elles jouent un rôle déterminant dans la fourniture de soins directs et indirects aux patients dans un large éventail de domaines de santé. En cas de pénurie d’infirmières, les niveaux de soins aux patients sont fortement diminués et les résultats pour les patients sont souvent médiocres.

En 2008, on estimait qu’environ 90 000 infirmières iraniennes travaillaient en Iran à l’époque. Or, pour fournir des soins optimaux aux patients, il faudrait environ 220 000 infirmiers.

Le métier d’infirmière est un métier à haut risque et dangereux. En général, les infirmières sont souvent exposées à des stress. Citons, par exemple, des conditions mentales et physiques anormales pendant leur service, des infections par des agents pathogènes et des virus tels que le coronavirus, l’hépatite et le sida, et l’exposition à des radiations et à des substances cancérigènes. Leur travail est complètement différent de celui d’un employé sédentaire dans un bureau.

L’ancien vice-ministre de la santé du régime iranien, Iraj Harirchi, a déclaré qu’il n’y avait que 1,6 médecin généraliste, dentiste et spécialiste pour 1 000 personnes en Iran. Or, pour répondre à la demande du pays, il faudrait 2,5 médecins pour le même nombre de personnes.

Ces chiffres sont en deçà du ratio que l’Organisation mondiale de la santé a déclaré vouloir atteindre dans le monde entier d’ici 2030, à savoir 4,45 médecins, infirmières et sages-femmes pour 1 000 personnes.

Bien avant que la pandémie de coronavirus ne balaie l’Iran et le monde entier, l’Iran luttait déjà pour conserver ses professions médicales. D’ailleurs, nombre d’entre elles ont décidé d’émigrer à l’étranger pour trouver de meilleurs salaires et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Selon une citation du secrétaire général de la maison des infirmières iraniennes, Mohammad Sharifi Moghaddam, parue dans le journal Jahan-e Sanat en mai, chaque mois, entre 100 et 150 infirmières quittent l’Iran.

Le Dr Armin Zareian, président du conseil d’administration de l’Organisation des infirmières, a annoncé le 11 avril que 500 infirmières par mois émigraient vers les pays d’Amérique du Nord et d’Europe.

Mohammad Mirzabeigi, directeur de l’Organisation iranienne des soins infirmiers, a déclaré que les infirmières travaillent dans des conditions difficiles, avec une augmentation significative de la charge de travail due à la pandémie. Il a poursuivi en expliquant qu’environ 100 000 infirmières ont attrapé la Covid-19 dans le cadre de leur travail et qu’au moins 130 en sont mortes.

Ajouté au nombre d’infirmières iraniennes qui partent trouver du travail à l’étranger, il a déclaré qu’entre 2018 et 2021, environ 16 000 infirmières ont pris leur retraite sans que leurs postes soient remplacés. Et ce chiffre s’ajoute encore aux pénuries à travers le pays. Les infirmières restantes doivent faire beaucoup d’heures supplémentaires pour combler les lacunes et assumer davantage de responsabilités et de patients pour que le système de santé fonctionne. En conséquence, cela n’affecte pas seulement leur personne, mais aussi leur niveau de performance au travail.

Malgré ces statistiques alarmantes, le gouvernement iranien n’a rien fait pour améliorer leurs conditions de travail. Parfois, le gouvernement a engagé des infirmières iraniennes temporaires et à court terme pour remplacer celles qui avaient de l’ancienneté afin de faire des économies et, bien sûr, au détriment de la vie des gens.

Dans tout l’Iran, les infirmières et autres praticiens médicaux sont mal traités par rapport à leurs homologues du monde entier. En raison de ce mauvais traitement, de nombreuses infirmières sont descendues dans la rue ces derniers mois pour réclamer de meilleures conditions de travail, un meilleur salaire et la sécurité de l’emploi.

Le régime iranien ne faisant pas grand-chose pour résoudre ces problèmes, il est évident que la situation ne fera qu’empirer bientôt. De plus en plus d’infirmières décideront de chercher de meilleures opportunités d’emploi à l’étranger. Cela affectera gravement le système de santé iranien, déjà fragile. Et inévitablement, cela aura des répercussions majeures sur les soins aux patients à l’avenir.

On ne peut pas blâmer les infirmières iraniennes qui ont choisi de poursuivre leur carrière au-delà des frontières de leur pays. Le régime des Ayatollahs est la seule et principale raison de la misère des infirmières iraniennes et du peuple iranien en général.

Source : Iran Focus (site anglais)

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